Cette mélodie entraînante exprime parfaitement le contenu de son texte. Elle véhicule la foi immuable et la confiance en l'imminence de la rédemption messianique, alors que nous chantons la prière « Veyigoleinou Sheinis Bekorov » : Il nous libèrera de nouveau prochainement. Ce chant était ainsi l’un des favoris du Rabbi de Loubavitch et est fréquemment chanté lors des Farbrenguen (rencontres ‘hassidiques).

Il y a cent ans, cette mélodie était chantée à Loubavitch, puis ensuite à Rostov-sur-le-Don, en Russie. Le célèbre cantor, le ‘hassid Ye’hiel HaCohen Halpern la chantait lors du « Keter » de la prière de Moussaf des Jours Solennels, à l’époque du cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom Ber Schneerson.

C’est l’une des mélodies enseignées par le Rabbi de Loubavitch le soir de Sim’hat Torah 5724 (1963), après les Hakafot.