La fête de Soukkot est la plus joyeuse des Trois Fêtes bibliquement prescrites. Dans les prières des fêtes, chacune d’entre elles est nommée de façon évocatrice : Pessa’h est « la Saison de notre Libération », Chavouot est « la Saison du Don de notre Torah », mais Soukkot est simplement décrite comme « la Saison de notre Réjouissance » !

La Torah nous ordonne à pas moins de trois reprises de nous réjouir et d’être seulement heureux pendant Soukkot. (Pour les autres fêtes, cette instruction n’apparaît qu’une seule fois.)

Soukkot est la fête où nous célébrons l’unité juive, comme le symbolise la soukkah, dont les saints murs nous rassemblent tous, ainsi que par les Quatre Espèces, qui symbolisent l’unité essentielle de tous les Juifs, en dépit de leurs différents niveaux de connaissance et d’observance de la Torah.

À l’époque où le Saint Temple se tenait à Jérusalem, il y avait chaque soir de la fête (à partir de la deuxième nuit) une Grande Célébration du Puisage de l’Eau. Unique à la fête de Soukkot est la mitsva d’offrir une libation de l’eau sur l’autel, en plus de la libation de vin qui accompagnait tous les sacrifices tout au long de l’année. Cette eau était puisée le soir précédent, et la procession des cohanim se rendant à la source du Chilo’ah en contrebas de la ville se faisait en grande fanfare, avec des chants, des réjouissances et même des cascades acrobatiques réalisées par les plus grands sages de l’époque.

De fait, le Talmud affirme que « celui qui n’a pas connu la Fête du Puisage de l’Eau n’a pas vu de joie dans sa vie ! »

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Aujourd’hui encore, il est de coutume de se rassembler les nuits de Soukkot, pour chanter, danser, dire « Le’haïm », et être joyeux.