La Kabbale décrit la Beauté comme étant la synthèse de contraires, et l’associe à la Vérité. Nos aptitudes humaines à la beauté et à la vérité illustrent bien cela.

La perception de la beauté semble être liée à la reconnaissance de formes par le cerveau humain. Le cerveau essaie de faire correspondre les nouvelles données avec des motifs mémorisés et, quand il réussit, des substances chimiques sont libérées en tant qu’auto-gratification. Alors peut-être que cette sensation de beauté résulte de la reconnaissance d’un motif sur la base d’un autre. Et cela pourrait être également associé au sentiment qu’une chose est vraie.

Nous aimons considérer la beauté comme une qualité subjective, tandis que la vérité serait une sorte d’absolu qui réside dans des matières comme les mathématiques et les sciences. Mais, en y regardant de près, nous nous rendons compte que, même dans ces domaines, la vérité est conditionnée et synthétique, ou approximative et transitoire. Il est difficile de trouver beaucoup de situations où nous abordons la vérité différemment. Bien que nous puissions ressentir qu’il existe une vérité extérieure à notre vécu, celui-ci est bien plus lié à la perception de la vérité et de la beauté sous forme de sentiments. Elles semblent donc être étroitement liées, quoique non identiques.