Depuis le premier jour du mois d’Eloul, nous disons et répétons une phrase dans nos prières quotidiennes :
« Je ne demande qu’une chose à D.ieu, et je ne cesserai de la réclamer : c’est de séjourner dans la maison de D.ieu tous les jours de ma vie, de contempler la splendeur de D.ieu et de fréquenter Son sanctuaire. » (Psaumes 27, 4)
Plus loin, ce psaume nous dit comment y parvenir :
« Pour Toi, mon cœur dit, “Que ma face recherche !”, c’est Ta face que je recherche, ô D.ieu. » (Psaumes 27, 8)
La ‘Hassidout enseigne que notre « face » désigne ici la profondeur de notre âme divine, que nous entreprenons de mettre au jour afin que tout notre être soit « en phase » avec la « profondeur » de notre Créateur, avec la divinité qui transcende toute existence. C’est cela « rechercher la face de D.ieu ».
Dès lors, lorsque l’on est « face à face » avec D.ieu en chaque circonstance, le monde entier se révèle être la maison de D.ieu, chaque créature irradie la splendeur de D.ieu, et l’endroit où l’on se trouve est sanctifié par les pensées, les paroles et les actions qui s’inscrivent dans cette relation.
Puis, au terme de cet effort entrepris durant sept semaines pour nous tourner vers notre Créateur et nous retrouver « face à face » avec Lui, arrive Hochaana Rabba, le dernier jour de Souccot. C’est le dernier jour où nous disons ce psaume dans la prière quotidienne.
Et, à l’issue d’Hochaana Rabba, commence une nouvelle fête : Chemini Atseret/Sim’hat Torah, celle de l’union absolue, celle de notre symbiose avec D.ieu.
Pendant un mois, ce sont les mitsvot de la Torah qui nous ont permis de nous élever : Roch Hachana, les Dix Jours de Téchouva, Yom Kippour, la construction de la Souccah, la saisie des Quatre Espèces, la résidence dans la Souccah...
Mais à Sim’hat Torah, c’est nous qui élevons la Torah en dansant avec elle. À Sim’hat Torah se révèle le lien intrinsèque qui nous unit à D.ieu, et qui nous donne la force d’élever le monde vers Lui tout au long de l’année.
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