La paracha de cette semaine commence par le commandement qui est fait aux Juifs d’offrir les bikourim, les prémices des fruits, lorsqu’ils « rentreront dans la Terre [d’Israël] ».

Un Juif doit réaliser que, lorsqu’il cultive son champ pour produire une récolte, il n’est pas seul. Car le champ, son produit – comme tout ce qui existe – appartiennent à D.ieu. En signe de reconnaissance de cela, avant de profiter lui-même de ces fruits, le Juif prend les premiers d’entre eux et les apporte à Jérusalem en offrande à D.ieu.

Comme nous l’avons vu, la Torah prescrit d’accomplir ce commandement lorsque les Juifs « rentrent dans la Terre [d’Israël] ». Cependant, nous Sages expliquent que ce commandement ne prit effet que lorsque la Terre fut divisée entre toutes les tribus et les familles qui les composaient, de sorte que chacun reçoive la part de territoire qui constitue son héritage. Ce processus dura quatorze ans.

Ceci enseigne une leçon édifiante sur la profondeur de l’unité qui lie ensemble les Enfants d’Israël : tant que chaque individu n’avait pas reçu sa portion de terre, aucun membre du peuple – même l’un qui avait reçu sa portion de terre des années auparavant – n’était considéré comme étant « entré dans la Terre [d’Israël] ».