Pour une véritable unité
Chers amis,
Pessa’h sera bientôt là, et c’est maintenant qu’il convient de s’y préparer. Les lois et coutumes de Pessa’h sont nombreuses, et une révision s’impose, même pour les participants les plus expérimentés.
Nous lisons dans le premier paragraphe des lois de Pessa’h dans le Code de Loi juive, le Choul’hane Aroukh : « Il est de coutume d’acheter du blé pour le distribuer aux pauvres pour leurs besoins de Pessa’h. » Dans cette optique, il existe des fonds dans chaque communauté pour aider les gens à supporter leurs dépenses de Pessa’h, appelés maot ‘hittim, « l’argent du blé ».
Pessa’h est « la Saison de notre Liberté », et donner aux maot ‘hittim illustre la vision juive de la liberté. En effet, la liberté n’est pas seulement affaire d’obtenir ce que l’on désire. La vraie bénédiction de la liberté est la capacité d’aider les autres, matériellement et spirituellement. Le Rabbi ajoutait : conformément au commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », nous devons veiller à ce que les besoins de Pessa’h de notre prochain soient pourvus au même degré que les nôtres.
Même dans les communautés les plus prospères, beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts. Dans les synagogues et les centres ‘Habad du monde entier, il y a des fonds de maot ‘hittim. S’il vous plaît, trouvez un tel fonds près de chez vous et faites ce que vous pouvez pour veiller à ce que vos voisins puissent célébrer Pessa’h comme il se doit.
Avec nos vœux pour un Pessa’h cachère et joyeux, et que s’accomplisse aujourd’hui même ce que nous avons proclamé au dernier Séder : « L’an prochain à Jérusalem ! »
La Rédaction