Le réconfort du Rabbi

Ce mercredi était le 22 Chevat, l’anniversaire du décès de l’épouse du Rabbi de Loubavitch, la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, en 1988.

Après la disparition de la Rabbanit, des milliers de ‘hassidim et d’admirateurs exprimèrent leurs condoléances et leurs souhaits de consolation au Rabbi. Une dame, qui était la veuve d’un célèbre journaliste du New York Times, lui écrivit ce message :

« Très vénéré Rabbi, veuillez recevoir ma plus profonde sympathie. J’aurais aimé savoir quoi dire pour soulager votre douleur et votre chagrin. Mais quels mots de réconfort puis-je vous adresser, à vous qui avez réconforté tant d’entre nous ? »

Comme il en avait l’habitude, le Rabbi écrivit sa réponse sur la marge de sa lettre pour qu’elle lui soit communiquée :

« Vos actions dans la poursuite d’une vie juive, malgré votre veuvage, sont en soi une source d’encouragement et de soutien pour moi. »

Devant une disparition, le Rabbi citait souvent ce verset : « Et le vivant prendra à cœur » (Ecclésiaste 7,2). Puissions-nous avoir le cœur plein de cette sagesse, et mériter l’ultime réconfort dans la venue du Machia’h.

Chabbat chalom !


Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org