L’homme qui était « trop vieux »
Chers amis,
La semaine dernière, j’ai parlé à un homme qui était complètement désemparé. Il m’a dit qu’il avait complètement gâché sa vie : il n’avait pas de travail, pas de famille, pas de diplômes. Il avait arrêté l’école à un jeune âge, n’avait pas accepté les propositions d’emploi qui s’offraient à lui et n’avait jamais envisagé de se marier.
Quand je lui ai proposé de faire une formation et suggéré qu’il n’était pas trop tard pour entamer une carrière et fonder une famille, il m’a regardé tristement, puis a dit : « Vous plaisantez ? Je suis bien trop vieux. »
Il a 28 ans.
Ceux d’entre nous qui sont un peu plus âgés que lui peuvent comprendre le désespoir de mon jeune ami, tout en étant conscients de son absurdité.
Ce dimanche nous célébrons Pessa’h Chéni (« le Second Pessa’h »), un jour peu connu du calendrier juif, mais dont l’importance symbolique est considérable. Un groupe de personnes avait manqué la célébration de Pessa’h. Devant leur insistance, D.ieu ordonna qu’un mini-Pessa’h soit tenu un mois après le premier.
Il existe de nombreux enseignements sur Pessa’h Chéni, mais l’idée qui les sous-tend tous est une simple vérité qui peut changer notre vie : aujourd’hui, et chaque jour qui passe, D.ieu nous donne à tous une seconde chance. Saisissons-la !
Yaakov Ort
Au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org