Quand j’ai sonné le Choffar dans une aire de repos
Chers amis,
Il y a plusieurs années, j’ai voyagé avec ma famille de l’Indiana jusqu’à New York pour célébrer le mariage de ma sœur. Nous avons quitté la maison avant l’aube et, au bout de quelques heures de voyage, nous nous sommes arrêtés dans une aire de repos au milieu de la Pennsylvanie pour faire la prière du matin et prendre le petit déjeuner.
Comme c’était le mois d’Eloul, après avoir conclu mes prières j’ai pris mon choffar et sonné les notes habituelles, comme le veut la tradition au cours du mois précédant Roch Hachana. (Cela a sans doute attiré des regards, mais en tant que Juif religieux, j’ai l’habitude que l’on me remarque.)
Ce fut un moment très pittoresque : j’étais là, vêtu de mon talith et mes téfilines, avec pour arrière-plan des arbres et une immense plaine, soufflant le chofar pour ma famille.
Cela m’a rappelé le thème de ce mois-ci, tel que l’enseigne Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, selon lequel « le Roi est dans les champs ». D.ieu est à l’extérieur et accessible à tous, bien plus qu’à tout autre moment de l’année. Il sort de Son palais et accueille tous ceux qui s’approchent de Lui avec joie et bienveillance.
Le son du choffar est un appel à l’éveil, à sortir de notre hibernation pour aller à la rencontre du Roi. Il sera là quoi qu’il arrive, alors sachons profiter de cette période privilégiée.
Eliezer Zalmanov,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org