De mercredi à dimanche dernier s’est tenu à New York le Congrès International des Émissaires du Rabbi de Loubavitch. Plus de 4000 rabbins venus des quatre coins du monde se sont rassemblés avec leurs partenaires au quartier général du mouvement ‘Habad-Loubavitch à Brooklyn pour une série de plus de 100 conférences et séminaires, ainsi que de poignants farbrenguens, pour amplifier et développer l’action du mouvement dans l’esprit de la vision du Rabbi : faire jaillir la lumière dans l’obscurité pour préparer le monde à la venue du Machia’h. Les émissaires – chlou’him – du Rabbi se sont perfectionnés dans des dizaines de compétences et dans la maîtrise de dizaines de programmes différents. Le congrès a culminé avec le banquet annuel auquel ont participé plus de 5200 convives, avec pour invité d’honneur l’ancien sénateur américain et ancien candidat à la vice-présidence des États-Unis, Joe Lieberman.
Le discours du sénateur Lieberman fut suivi par le keynote address, le discours central, prononcé par un jeune et dynamique rabbin du nom de Dov Greenberg, chalia’h à la célèbre université de Stanford dans la Silicon Valley.
Je voudrais revenir sur quelques éléments du discours du Rav Greenberg, que vous pouvez visionner dans sa totalité (en anglais) en cliquant ici.
Le Cantique des Cantiques fait un récit allégorique dans lequel un berger épris d’une belle jeune femme tente de raisonner celle-ci après qu’elle se soit éloignée de lui. Pour ce faire, il se rend chez elle et, lorsqu’elle refuse de lui ouvrir, il frappe à sa porte sans relâche jusqu’à avoir suscité en elle le réveil de ses sentiments. Cette allégorie est la représentation métaphorique de D.ieu qui cherche à persuader son peuple Israël de revenir à Lui du milieu de son exil. Ainsi, Il frappe à notre porte encore et encore, et ne se laisse pas décourager par nos prétextes selon lesquels « nous ne sommes pas spirituellement présentables », « nous sommes démotivés », car Il connaît – ô combien mieux que nous – l’aspiration profonde de nos âmes.
Loin d’être purement d’ordre spirituel, cette histoire est en réalité un fait bien tangible qui se produit des dizaines de fois chaque jour partout dans le monde : Toc toc toc. « Bonjour ! Nous sommes des émissaires du Rabbi de Loubavitch et nous venons voir si nous pouvons vous être utiles dans un quelconque domaine de la vie juive ou autre. »
La voix du berger résonne dans le monde. Soyons-en l’écho, chacun d’entre nous.
Emmanuel Mergui pour Chabad.org