Il nous est interdit de maudire le chef du peuple (le “Nassi”), ainsi qu'il est dit : "...et ne maudis point le chef du peuple". Cette expression vise le roi, qui détient le pouvoir exécutif comme on le voit dans ce verset : "Si un prince a péché..." Toutefois, nos Sages appliquent également ce terme pour le chef du Grand Sanhédrin. En outre, tout au long de la Guemara et de la Michna, ils déclarent : "Les princes et les chefs de tribunaux, le prince et le chef du tribunal" ou encore : "Si le chef religieux déclare renoncer aux honneurs qui lui sont dus, nous n'avons qu'à l'accepter, pour un roi par contre qui déclarerait renoncer aux honneurs qui lui sont dus, nous n'avons pas le droit d'accepter".

Sache donc que cet interdit concerne non seulement le roi, mais aussi le chef religieux, car son objet est de nous mettre en garde contre le fait de maudire quiconque détient l'autorité suprême soit sur le plan politique, soit au point de vue de la Torah en qualité de chef d'une Académie. C'est ce qui découle des détails relatifs à ce commandement.

Celui qui viole cette prohibition est passible de la bastonnade.