Il nous est interdit de nier mensongèrement, sous la foi du serment, une dette qui nous incombe, ainsi qu'il est dit : "...et vous ne commettrez point de fraude au préjudice de votre prochain". Par exemple, celui qui nie mensongèrement qu'un dépôt lui a été confié, viole le verset : "Vous ne commettrez point de.... de dénégation"; toutefois, s'il prête en plus un faux serment à ce sujet, il transgresse alors : "Vous ne commettrez point de fraude".

Voici ce qu'affirme le Sifra : "Vous ne commettrez point de fraude : que vient nous apporter ce verset ? Du fait qu'il est écrit : ...et a recours à un faux serment, nous apprenons la punition, mais d'où tirons-nous la mise en garde ? [Précisément] du verset : Vous ne commettrez point de fraude".

Les dispositions relatives à ce commandement sont exposées au chapitre 5 de Chevou'oth. Et dans ce Traité, il est précisé que celui qui jure pour confirmer sa dénégation au sujet de l'une de ses dettes est fautif deux fois, d'une part en raison de l'interdit : "Vous ne jurerez point par mon nom à l'appui du mensonge", et en outre à cause de l'autre interdit : "...et vous ne commettrez point de fraude au préjudice de votre prochain".