Il nous est interdit d'abandonner les Lévites en retenant, en tout ou en partie, la part qui leur est due et la joie [qui doit leur être procurée] à l'occasion des Fêtes de pèlerinage. Voici la source de cette prohibition dans la Torah : "Garde-toi de négliger le Lévite, tant que tu vivras [dans ton pays]". Le Sifri s'exprime ainsi : "Garde-toi : implique un commandement négatif; [de peur] de négliger : implique un commandement négatif.

Mitsva positive N° 16 :

Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de rassembler tout le peuple le deuxième jour de la fête de Souccot, à la fin de chaque septième année (Chemitta), et de donner lecture devant lui de plusieurs versets du Deutéronome, comme le Saint loué soit-Il l'a dit : "Assemble le peuple, hommes, femmes et enfants [et l'étranger qui est dans tes murs]". C'est en cela que réside le commandement du rassemblement [du peuple]. Au début du Traité Kiddouchim, il est écrit : "De tous les commandements positifs qui sont dépendants d'un temps fixé,... les femmes sont dispensées". La Guemara soulève alors la question suivante : "Le rassemblement ne constitue-t-il pas un commandement positif dépendant d'un temps fixé ? Alors, comment se fait-il que les femmes y soient soumises ?" La conclusion de cette discussion est la suivante : "On ne peut rien tirer d'une règle générale".

Les dispositions concernant ce commandement — c'est-à-dire : comment lira-t-on ce passage, qui le lira et quels versets lira-t-il ? — sont expliquées dans le septième chapitre du Traité Sota.