Il est interdit au Nazir de boire du vin ou toute boisson alcoolique à base de jus de raisin. C'est ce que dit le texte : "... il ne boira... ni une infusion quelconque de raisins..." La Torah a étendu cette prohibition au point de préciser que même si le vin ou la boisson enivrante contenant du vin ont tourné en vinaigre, il est défendu [au Nazir] d'en boire, conformément au [même] verset : "...il ne boira ni vinaigre de vin, ni vinaigre de liqueur..." et cette interdiction ne constitue pas un commandement indépendant. Si la Torah s'était exprimée de la manière suivante : "Il ne boira ni vin, ni vinaigre de vin", il se serait alors agi de deux commandements distincts, mais son texte exact : "...il ne boira ni vinaigre de vin..." ne constitue que [le renforcement de] la prohibition générale du vin [pour le Nazir].

La Guemara de Nazir explique que l'expression "infusion quelconque de raisins" a "pour but d'indiquer que le goût [du raisin] équivaut à la substance elle-même".

La preuve qu'il s'agit bien d'un seul commandement réside dans le fait que si le Nazir boit du vin et du vinaigre de vin, il n'est pas passible deux fois [mais une seulement] de la bastonnade, comme nous l'expliquerons plus loin. Il n'encourt cette sanction que s'il consomme un quart [de log] de vin ou de vinaigre de vin.