Il s'agit du commandement nous incombant d'aimer les étrangers, ainsi qu'il est dit : "Vous aimerez l'étranger". Bien que l'étranger [dont parle ce verset] soit inclus dans la règle applicable à toute la congrégation d'Israël contenue dans le verset : "Aime ton prochain comme toi-même", du fait que cet étranger est un prosélyte, il n'en demeure pas moins que, comme il a adopté la foi d'Israël, D.ieu a prescrit un amour accru à son égard et lui a dévolu un commandement particulier, comme il l'a fait s'agissant de l'interdiction de lui causer du tort, à propos de laquelle il est dit : "Ne vous lésez point l'un l'autre", puis : "Tu ne contristeras point l'étranger". Et, dans la Guemara, il est précisé que celui qui opprime l'étranger transgresse deux prohibitions, soit : "Ne vous lésez point l'un l'autre" et : "Tu ne contristeras pas l'étranger". De même, nous sommes tenus de l'aimer, en raison du verset : "Aime ton prochain comme toi-même" et en raison de : "Et vous aimerez l'étranger". Cela est simple et sans aucune contradiction et je n'ai pas connaissance que l'un de ceux qui a dénombré les commandements aurait omis d'inclure celui-ci dans son énumération.
Dans la plupart des Midrachim, on explique que D.ieu a prescrit le commandement relatif à l'étranger en des termes similaires à celui qu'il nous a ordonné à Son sujet, en nous disant : "Tu aimeras l'Éternel ton D.ieu" et "Vous aimerez l'étranger".
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