Il s'agit du commandement nous incombant d'obéir au Grand Sanhédrin et d'agir conformément aux ordres de ses juges, en ce qui concerne les actes interdits et les actes permis. Il n'y a pas de différence à ce sujet entre une décision basée sur la tradition, une décision à laquelle les juges aboutissent en appliquant une des règles d'interprétation de la Torah ou entre une décision sur laquelle les juges sont tombés d'accord dans le but de fixer une haie autour de la Loi ou de faire face à une situation donnée, de la manière qu'ils ont jugée appropriée et qui leur semble renforcer [l'autorité de] la Torah ; dans tous ces cas, nous devons nous soumettre à leurs décisions et agir selon leurs ordres : nous ne devons pas leur désobéir, comme il est dit : "Selon la doctrine qu'ils t'enseigneront". Le Sifri explique ainsi ce verset : "...Selon les règles qu'ils t'indiqueront tu procéderas : il s'agit d'un commandement positif".

Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées à la fin du Traité Sanhédrin.