Les hommes récitent la prière de Kiddouch Levana jusqu’au quinzième jour après le « Molad », le moment exact du renouvellement de la lune, indiqué dans les calendriers hébraïques. Selon la Kabbala, il est préférable de ne la réciter qu’après le septième jour suivant le « Molad ».
Il est préférable de la réciter en groupe, avec autant de gens que possible, mais au moins avec une autre personne.
Dans la plupart des livres de prières, le Kiddouch Levana se trouve juste après la Havdala, la cérémonie marquant la sortie du Chabbat car c’est souvent à ce moment-là qu’on la récite, quand on est encore revêtu des habits de Chabbat, ce qui ajoute à la solennité du moment.
On récite cette prière dehors et non sur un balcon recouvert. On ne la prononce que si on voit bien la lune, c’est-à-dire qu’elle n’est pas recouverte par les nuages.
Un des versets récités dans cette prière est tiré du Cantique des Cantiques : « La voix de mon fiancé ! Le voici qui arrive, sautant au-dessus des montagnes, au-dessus des collines ». Le Yalkout Chimoni commente : « La voix de mon fiancé : c’est le Machia’h. Il vient dire au peuple juif : vous serez délivrés ce mois-ci ! »
Que D.ieu fasse que Machia’h saute au-dessus de tous les obstacles qui empêchent la délivrance et qu’Il permette à cette promesse d’être réalisée ce mois-ci !
(d’après Rav Shmuel M. Butman)
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