Lundi 8 Mena’hem Av (5703)
שיעורים: חומש: ואתחנן,שני עם פירש"י.
תהילים: מד-מח.
תניא: אך מי...'402' מצוי הנפש.

Les Six Souvenirs1 sont récités chaque jour, y compris le Chabbat, les Fêtes, à Roch Hachana et à Yom Kippour.

Voici l’un des dictons de mon grand-père2  :

« De quelle utilité peuvent être la ‘Hassidout et la crainte du Ciel lorsqu’il manque la qualité essentielle, Ahavat Israël, l’amour du prochain, au point même – à D.ieu ne plaise – de causer de la peine à autrui ? »

Mardi 9 Mena’hem Av (5703)
À Min’ha: Chema Israël, Chir Chel Yom (p.76), Eïn Kelokeinou (p.89) et tous les passages à étudier le matin, puis Min’ha, selon l’ordre habituel (p.96). La bénédiction Chéassa Li Kol Tsorki (“Qui a pourvu à tous mes besoins”, p.8) n’est pas dite jusqu’au lendemain matin.
שיעורים: חומש: ואתחנן,שלישי עם פירש"י.
תהילים: מט-נד.
תניא: ועתה הפעם...תורה וכו'.

Chaque année, à Tichea Beav, mon père3 étudiait, le Midrash Eikha Rabba et le passage de Rabbi Yo’hanane, dans le chapitre Hanizakine.4

Le matin, après les Kinot – qu’il lisait intégralement –, il récitait Eikha. Il était appelé à la Torah pour maftir, parfois à la fois à Cha’harit et à Min’ha.

Mercredi 10 Mena’hem Av (5703)
שיעורים: חומש: ואתחנן,רביעי עם פירש"י.
תהילים: נה-נט.
תניא: ב. קטנתי...הפנים וגו''.

Extrait d’un récit de mon grand-père5  :

a) À l’origine, la lettre « Katonti »6 se terminait par les mots « un esprit abattu etc ».7 Par la suite, notre grand maître, (l’Admour Hazakène) récita à trois reprises, à Lyozna, le maamar « comme les eaux reflètent le visage »,8 selon l’interprétation de Rachi9 et non selon le Targoum.10 Après cela, il ajouta à cette lettre les mots « et peut-être, grâce à tout cela, D.ieu inspirera le cœur de leurs frères, de sorte que “comme les eaux (reflètent) le visage” ». Par ces mots, il implanta de bons sentiments chez les ‘hassidim.

b) Si le Rabbi n’avait pas inséré dans cette lettre les mots bemidat emeth leYaakov (« selon l’attribut de vérité de Yaakov »),11 il aurait attiré cinquante mille ‘hassidim de plus. Mais le Rabbi exige la vérité.

Jeudi 11 Mena’hem Av (5703)
שיעורים: חומש: ואתחנן,חמישי עם פירש"י.
תהילים: ס-סה.
תניא: ג. וילבש...'802' (ח"ו).

L’Admour Hazakène partit pour Mézeritch,12 en compagnie de son frère, R. Yehouda Leïb, en 5524 (1764). R. Yehouda Leïb était parti sans avoir obtenu l’accord de son épouse et il rebroussa chemin. Le Rabbi vint à Mézeritch et y resta, cette première fois, jusqu’après Pessa’h 5525 (1765). Pendant deux semaines, il ne savait pas s’il devait y rester ou non. Le premier maamar qu’il y entendit fut Na’hamou na’hamou. Il n’est pas clair, toutefois, s’il s’agit du premier maamar qu’il entendit après son arrivée ou le premier qu’il entendit au bout de deux semaines, lorsqu’il décida de rester et d’être attaché (au Maguid).

Vendredi 12 Mena’hem Av (5703)
שיעורים: חומש: ואתחנן,שישי עם פירש"י.
תהילים: סו-סח.
תניא: אך מי...תדרשנו.

L’Admour Hazakène rapporta un enseignement du Maguid de Mézeritch, qui le tenait du Baal Chem Tov : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est une interprétation et un commentaire de « Tu aimeras l’Éternel ton D.ieu ». Lorsque l’on aime un Juif, on aime D.ieu, parce qu’un Juif a en lui « une parcelle de Divinité d’En haut ». Ainsi, lorsque l’on aime un Juif, c’est-à-dire son essence profonde, on aime D.ieu.