Chabbat 22 Adar I 5703
Haftara : Vayichla’h A’hav
Études de Torah : ‘Houmach : Ki Tissa, Chevii avec Rachi.
Tehilim : 106-107.
Tanya : Chap. 31. Même si (p. 139)... réjouissance du cœur. (p. 145).

Mon père écrit dans l’un de ses maamarim : « À propos de la séouda chlichit (le troisième repas de Chabbat) : L’allusion au verset “Aujourd’hui vous ne le trouverez pas” (la manne, c’est-à-dire le pain de Chabbat) etc.,1 signifie seulement que le pain n’est pas requis pour ce repas, mais qu’il faut consommer quelque nourriture. Rabbi Yossi a bien dit : “Que mon lot soit avec ceux qui prennent les trois repas de Chabbat.”2

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L’Admour Hazakène enseigna, peu après son arrivée à Liozna : Il faut toujours (lé’olam) être scrupuleux (zahir) dans la prière de Min’ha.3

La particularité de Min’ha par rapport à Cha’harit et Arvit est qu’elle se trouve en plein milieu de la journée, à un moment où les gens sont absorbés et occupés par leurs affaires personnelles, et pourtant ils interrompent tout pour prier Min’ha. C’est pourquoi,

lé’olam (« toujours », ou plus littéralement : « pour le monde »), la avoda de l’homme dans ce monde est...

...yéhei adam (litt. « l’homme doit être », mais ces mots en hébreu impliquent aussi « sois un homme », c’est-à-dire que) son intellect4 illumine et influence ses émotions.

...zahir (litt. « scrupuleux », mais aussi :) « lumineux », c’est-à-dire que la forme (le spirituel)5 « illumine » ou domine le matériel. Cela se manifeste à travers la prière de Min’ha.