De quel instrument jouez-vous dans la symphonie divine ?

Chers amis,

Au début de cette semaine, nous avons célébré Chavouot et commémoré l’événement le plus marquant de l’histoire du monde : le don de la Torah par D.ieu sur le mont Sinaï, au vu et au su de toutes les nations. Cet événement a ouvert la ligne directe entre le Ciel et la Terre, entre le divin et l’humain et, à travers l’humain, toute la création. Depuis ce jour il y a 3331 ans, l’existence résonne d’un sens divin que nous pouvons capter et dans lequel nous pouvons nous inscrire.

Le Rabbi de Loubavitch relève que c’est l’idée qui découle du nom de la paracha de cette semaine : « Nasso ». Il s’agit ici pour Moïse de poursuivre le dénombrement des Enfants d’Israël entamé dans la lecture de la semaine dernière.

Cependant, pour dire cela, il y avait d’autres verbes que « Nasso » dans la langue hébraïque, certains mêmes plus proches du sens de « dénombrer ».

Le fait est que le sens premier de « Nasso » est d’effectuer une élévation : compter une personne, c’est souligner son importance et la mettre en valeur.

Le message recelé par la juxtaposition de Chavouot et de « Chabbat Nasso » devient donc évident : à travers le don de la Torah, il a été donné à chaque élément de la création de s’élever en devenant porteur et vecteur d’un sens divin.

À nous d’en être conscients, et de diffuser cette conscience tout autour de nous, de manière à préparer le monde entier à l’avènement messianique, lors duquel toutes les créatures joueront ensemble l’apothéose de la symphonie divine.

Chabbat Chalom !


Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org