Éduquer des enfants demande beaucoup d’efforts !
Chers amis,
La rentrée des classes... Des enfants souriants, portant fièrement leurs cartables flambants neufs pleins de crayons, de feutres et de cahiers.
Alors que débute l’année scolaire, la lecture de la Torah de cette semaine contient un message sur la façon d’aborder la tâche d’élever des enfants.
Lorsqu’ils amenaient l’offrande des premiers fruits, les bikourim, au Temple de Jérusalem, nos ancêtres évoquaient la bonté de D.ieu lorsqu’Il nous fit sortir d’Égypte, rappelant qu’Il a entendu notre voix et nous a sauvés « de notre affliction, de notre labeur et de notre oppression ». L’expression « “notre labeur” désigne les enfants », dit le Midrache, et représente la libération des tourments que les Égyptiens infligeaient en particulier aux enfants du peuple d’Israël.
Le Midrache ne fournit aucune preuve pour expliquer pourquoi les mots « notre labeur » se réfèrent à nos enfants – parce qu’une telle preuve est totalement superflue ! Élever des enfants représente un immense « labeur ». Ceci est vrai non seulement s’agissant d’élever nos propres enfants, mais aussi d’éduquer et de guider les élèves, que la Torah appelle les « enfants » de leurs maîtres (voir Deutéronome 6, 7 et Rachi).
Gardons cela à l’esprit et soyons résolus à n’épargner aucun effort. Lorsque notre investissement dans l’éducation peut légitimement être qualifié de « labeur », nous sommes assurés que D.ieu fera que les graines que nous plantons donneront leurs fruits sous forme d’élèves et d’enfants qui, comme les merveilleux bikourim, nous donneront beaucoup de na’hat, de satisfaction et de fierté juive, pour lesquelles notre reconnaissance sera sans limite.
Baruch S. Davidson
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org