C'est l'interdiction qui nous a été faite de nous humilier les uns les autres. On appelle cette humiliation : "faire pâlir son frère en public". La prohibition y relative est énoncée dans la Torah en ces termes : "Reprends ton prochain, et tu n'assumeras pas de péché à cause de lui".

Dans le Sifra, nos Sages ont déclaré : "D'où savons-nous que celui qui a repris son prochain quatre ou cinq fois sans qu'il se corrige doit continuer à le faire sans se désemparer. Du verset suivant : Reprends [ton prochain] [où le verbe en hébreu est répété deux fois]. On pourrait penser qu'il faut le reprendre même si son visage change de couleur. C'est pourquoi le texte ajoute : ...et tu n'assumeras pas de péché à cause de lui". Toutefois, le sens littéral de ce verset est qu'il nous est défendu de retenir dans notre cœur le souvenir de sa faute ou de la lui rappeler.