Il s'agit du commandement nous incombant au sujet de l'esclave cananéen, consistant en ce qu'il reste toujours un esclave et n'est pas affranchi à moins que [son maître lui fasse perdre] un œil ou une dent ou, en accord avec l'interprétation traditionnelle, un autre membre qui ne peut plus lui être restitué. Ce commandement est tiré de ce verset : "Vous pourrez les traiter perpétuellement en esclaves" et de cet autre : "Et si un homme blesse...". Selon la Guemara Guittin, "Celui qui affranchit son esclave [non-juif] enfreint un commandement positif car il est dit : "Vous traiterez perpétuellement en esclaves". Toutefois, la Torah précise qu'il peut être affranchi s'il a perdu une dent ou un œil.

Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées entièrement dans Kiddouchin et dans Guittin.