Il s'agit du commandement nous incombant de rechercher les signes de pureté des poissons, ainsi définis dans la Torah : "Voici ce que vous pouvez manger des divers animaux aquatiques". Dans le Traité 'Houlin, nos Maîtres disent que celui qui consomme du poisson impur transgresse un commandement positif et un commandement négatif. En effet, des termes : voici ce que vous pouvez manger je déduis qu'on ne doit pas manger d'autres poissons. Or, "toute interdiction qui est obtenue à partir d'un commandement positif reste un commandement positif". Il est donc clair qu'en disant voici ce que vous pouvez manger, la Torah nous donne un commandement positif. Cela signifie, comme je l'ai déjà dit, que nous devons nous baser sur ces indices et dire : ce [poisson] est autorisé à la consommation, cet autre ne l'est pas, comme il est dit clairement dans la Torah : "Distinguez donc le quadrupède pur de l'impur..." La seule manière d'établir cette distinction consiste à repérer ces indices. C'est pourquoi c'est un commandement distinct que [de rechercher] chez chacun des quatre types d'animaux ces signes distinctifs, ceux des animaux domestiques et du gibier, ceux des oiseaux, ceux des sauterelles et ceux des poissons. Nous avons déjà montré que [nos Sages] ont considéré chacun d'eux comme un commandement positif séparé.

Les dispositions relatives à ce commandement, c'est-à-dire les indices de pureté des poissons, ont été également expliquées dans le chapitre 3 du Traité 'Houlin.