Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné en ce qui concerne l'annulation des vœux, c'est-à-dire que nous devons appliquer les règles qui nous ont été données à ce sujet. Cependant, il ne s'agit pas d'une obligation de révoquer nos vœux dans tous les cas. Il faut comprendre qu'il en ira précisément de même pour chaque loi civile que j'énumérerai : ce n'est pas forcément une obligation d'accomplir un acte déterminé mais le commandement consiste en ce que nous devons appliquer les règles relatives à ce sujet conformément à ce qui est prescrit.
Ainsi, un mari et un père sont autorisés à délier [les vœux d'une épouse ou d'une fille] comme l'explique la Torah et elle en a fixé les règles. D'après la tradition, un homme érudit également peut délier quiconque de son vœu et il en est de même pour le serment, conformément à l'allusion contenue dans le verset suivant : "il ne peut violer sa parole" [interprété ainsi] : "lui ne pourra y renoncer mais d'autres pourront l'en dispenser". De manière générale, il n'y a pas de prévue [explicite] à ce sujet dans la Torah.
Nos Maîtres ont déclaré : " [Les règles de] libération de vœux ne tiennent qu'à un fil et n'ont [guère] d'appui scripturaire"; si ce n'est la tradition orale authentique.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité qui lui est spécialement consacré : Nédarim.
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