Il s'agit de l'obligation selon laquelle l'animal (Temoura) désigné pour remplacer un autre [destiné à être sacrifié] sera considéré comme sanctifié, ainsi qu'il est dit : "L'animal et son remplaçant seront également saints". Au début du Traité Temoura, on explique que le verset "et on ne le remplacera point constitue un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif". Nos Maîtres ajoutent : "Celui qui substitue une bête [pour remplacer une bête destinée à être sacrifiée] ne transgresse-t-il pas ainsi un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif [encourant pourtant le châtiment par la bastonnade] ? On donne ici une autre raison [en plus de celle non citée] justifiant la sanction de la bastonnade pour celui qui substitue une bête, bien que le commandement qu'il viole soit un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif : "L'observation d'un commandement positif ne peut pas l'emporter sur deux commandements négatifs". En effet, l'interdiction du substitution est énoncée deux fois : "On ne peut ni le changer ni le remplacer...", tandis que le commandement positif ne l'est qu'une fois : "...lui et son remplaçant seront saints". C'est la preuve de ce que nous voulions expliquer.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le Traité Temoura, c'est-à-dire dans quel cas ce commandement est applicable ou non, et quelles en sont les règles, ainsi que la manière de les offrir.
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