La Paracha de cette semaine commence avec le commandement de D.ieu à Moïse de venir chez le Pharaon et de lui ordonner de libérer les Juifs de l’esclavage.

Pourquoi D.ieu dit-il à Moïse de venir chez le Pharaon et non d’y aller ? Le Zohar répond à cette question en expliquant que l’aura et la force du Pharaon envahissaient Moïse au point qu’il avait peur de pénétrer dans ses appartements. D.ieu prit alors la main de Moïse et l’invita à se rendre (avec Lui) chez le Pharaon.

L’opposition de l’intérieur

Le Zohar enseigne également que la force de s’opposer à D.ieu vient étonnamment de D.ieu Lui-même. Nous, êtres humains, choisissons soit d’engager la force que nous a attribuée D.ieu à Son service, soit de nous opposer à Lui. L’opposition du Pharaon était intense. Pour y parvenir, il s’engageait de toutes ses forces dans une sphère très profonde de la force divine.

Dans ce sens, le mot hébreu pour Pharaon - Paroh - est traduit par « découvert » ce qui implique la force fondamentale de D.ieu pour révéler (découvrir) Sa lumière. La même force qui permet à D.ieu de découvrir Sa lumière Lui permet également de la couvrir, donnant à l’homme l’option de dénier Son existence. C’est précisément cette dernière possibilité que choisit le Pharaon.

Quand Moïse entra chez lui, il fut envahi par une immense aura de Divinité, que personne d’autre, y compris le Pharaon, ne pouvait sentir. D.ieu prit alors sa main et l’invita a y pénétrer à nouveau. Cette invitation donna à Moïse la force d’affronter le Pharaon et mena finalement aux trois dernières plaies qui agirent pour enclencher la libération des Juifs.

Réflexion

Dans le service de D.ieu, des obstacles gigantesques se dressent souvent sur notre chemin. Par exemple, quand un employeur nous menace de renvoi si nous refusons de travailler le Chabbat. Une grande entreprise refuse de nous engager si nous ne participons pas aux repas professionnels non cachères. Une amie proche nous rejetterait si elle découvrait que nous suivons les lois de la pureté familiale. Pouvons-nous, à notre tour, faire face à ces défis et vivre courageusement en accord avec nos principes et nos valeurs ? Qui sait, c'est peut-être le signe annonciateur de notre propre délivrance !