Sur les mots « ... et lui assurera une complète guérison » (Exode 21,19), nos sages affirme : « la Torah accorde au médecin la permission de pratiquer ses arts de guérison » (Talmud, Berakhot 60a).

Voici des extraits d’une lettre écrite par le Rabbi, de mémoire bénie, sur l’importance d’écouter les conseils d’un médecin :

J’ai été bouleversé d’apprendre que votre état de santé s’est détérioré et que vous ne veillez pas à appliquer les instructions du médecin. J’ai entendu plusieurs fois de mon beau-père, le Rabbi, de mémoire bénie, que son père avait déclaré : « Combien précieux est le corps de l’un [des membres du peuple] d’Israël ; tant de choses y ont été prodiguées (c’est-à-dire la Torah et les Mitsvot, qui ont été données exclusivement à l’âme dans le corps plutôt qu’aux anges spirituels en haut).

... Si le Créateur traite le corps comme quelque chose de si précieux, combien devons-nous veiller à préserver cet objet divinement précieux confié à notre garde par le Tout-Puissant. Le médecin pratique son art de guérison avec la permission et suivant le commandement de la Torah. Il est donc tout à fait certain que même lorsque les instructions du médecin entraînent une réduction temporaire dans le respect d’une coutume juive, etc., la Torah « ne laissera pas la dette impayée ». En renonçant temporairement au respect de cette coutume pour des raisons médicales, vous serez certainement en mesure, après votre guérison, d’accroître votre énergie et votre enthousiasme dans votre observance de la Torah et des Mitsvot, et vous les accomplirez à un degré beaucoup plus intense qu’auparavant, pendant de longues et heureuses années...

REMARQUE : La lettre ci-dessus traite du respect d’une coutume juive (un minhag, et non une loi de la Torah ou une mitsva) par un patient dont la maladie n’était ni critique ni sévère. Cependant, dans des circonstances où la vie d’une personne est en danger (ou même où la situation pourrait éventuellement conduire à la perte de la vie ou de membres), la Torah elle-même nous ordonne de suivre les directives du médecin même quand celles-ci vont à l’encontre de l’observance des mitsvot. Si cela est nécessaire pour sauver une vie, on doit (pas « on peut », mais « on doit ») profaner le Chabbat, consommer de la nourriture non-casher, etc.1