Cela fait maintenant plus de deux ans que mes bras et mes lèvres ont cessé de fonctionner. J’aimerais tellement pouvoir prendre mes enfants dans mes bras et les embrasser. J’aimerais tellement pouvoir leur parler, et leur dire combien je les aime et combien je suis fier d’eux.
Maintenant, plus que jamais, je vois la valeur de ces choses.
Dans la paracha de Tsav, nous lisons : « Et le feu sur l’autel y brûlera ; il ne s’éteindra pas. Le cohen allumera du bois dessus tous les matins. »
Le feu sur l’autel était un feu divin qui demeurait allumé que l’on ajoute du bois ou non.
Dans quel but, alors, ajoutait-on du bois ? Que pouvons-nous apprendre de cela ?
Chacun d’entre nous est un Saint Temple. Dans notre centre spirituel, notre autel, se trouve un feu divin qui ne peut jamais être éteint. C’est notre néchama, notre âme.
On pourrait se dire à tort : « Je suis un Juif dans mon cœur, n’est-ce pas suffisant ? Je vais me mettre en autopilote. Ma direction actuelle est suffisamment bonne pour moi. »
À cela, la Torah répond que le cohen doit allumer du bois chaque matin. Vous devez investir votre être physique, vos biens et votre temps à développer et à faire grandir votre feu tous les jours.
Nous pouvons tirer de cela une leçon dans nos relations personnelles. On pourrait penser à tort : « Ils savent bien ce que je ressens, cela devrait suffire. » Vous pourriez vous dire : « Je leur donne tout ce qu’ils veulent, cela devrait suffire. » À cela, la Torah répond : « Le cohen doit allumer du bois chaque matin. »
Vous devez constamment rallumer l’étincelle de vos relations.
S’il vous plaît, ne considérez pas l’affection de vos proches comme acquise ! Saisissez chaque opportunité de développer vos relations. Continuez d’ajouter du bois à vos feux. N’attendez pas le « bon moment ».
Faites-le maintenant.
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