Cette Haftarah est la dernière des « Sept Haftaroth de Consolation » qui commencent le Chabbat qui suit Tichea BeAv jusqu’à celui qui précède Roch Hachana.

Le prophète commence par décrire la joie qui sera la nôtre lors de la Délivrance messianique, la comparant à celle d’un couple fraichement marié.

Je veux me réjouir pleinement en l'Eternel, que mon âme se délecte en mon Dieu ! Car Il m'a revêtu de la livrée du salut, enveloppé du manteau de la victoire : tel un fiancé orne sa tête d'un diadème, telle une jeune épouse se pare de ses joyaux.

Isaïe 61, 10

Isaïe déclare exprime ensuite son refus d’attendre passivement la Rédemption :

Pour l'amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem je n'aurai point de repos, que son salut n'ait éclaté comme un jet de lumière, et sa victoire comme une torche allumée.

Isaïe 62, 1

Il implore les pierres de Jérusalem de ne pas demeurer silencieuses, jour et nui jusqu’à ce que D.ieu restaure Jérusalem et la rétablisse dans sa gloire.

La Haftarah relate ensuite le serment de D.ieu de rédimer Sion, et que les Juifs diront les louanges de D.ieu à Jérusalem. Elle contient aussi une description du châtiment que D.ieu infligera à Edom et aux ennemis d’Israël.

Isaïe conclut par la célèbre déclaration :

Dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec eux, et l’ange de Sa présence les a sauvés...

Isaïe 63, 9

Comme un père aimant qui partage la douleur de son enfant, D.ieu, également, partage les souffrances de Son peuple et attend avec eux la rédemption.