Quiconque pense que « Blumenthal » est long à dire n’a jamais étudié la paracha de cette semaine avec un kabbaliste

Pour un kabbaliste, le périple zigzagant de 42 étapes des Juifs dans le désert est une allusion au nom de D.ieu mystique en 42 lettres, celui qu’Il employa pour créer le monde.

Ceci contribue à réfuter l’idée reçue selon laquelle les Juifs ont « erré » dans le désert. Ils n’ont pas plus erré à travers le désert qu’un champion d’orthographe n’erre à travers l’alphabet. Dans leur voyage, chaque étape était une lettre dans une composition divine.

Ce voyage représente le voyage à travers la vie. Le Talmud le compare à un long voyage entrepris par un père et son fils. C’est ensemble qu’ils connaissent les douleurs et les joies de la vie, ses triomphes et ses défaites.

De la même manière, le périple à travers le désert comportait-il des triomphes et des joies, mais aussi des erreurs, des douleurs et des doutes – somme toute un éventail d’expériences assez normal. La différence est que chacun de ces hauts et ces bas était intimement attaché au Divin – partagé avec leur Père Céleste.

Un adage ‘hassidique enseigne que D.ieu aime chacun comme un roi aime son fils unique. Quand le fils s’est sali, le roi se penche vers lui et lui tend un linge humide. Si l’enfant refuse ce linge, le roi nettoie lui-même, avec amour, la souillure de son fils.

Lorsque la saleté est retirée, on peut voir que la vie forme un hiéroglyphe divin : le plan mystique de D.ieu pour la création. Le sage reconnait la nécessité d’étudier ce hiéroglyphe avec la passion de découvrir d’un vrai archéologue.