Comme vous le savez, la paracha parle de la rébellion de Kora'h contre Moïse en tant que chef. Ce dernier essaie de raisonner Kora'h et déclare que lui, Moïse, n'attend du rôle qu'il a assumé ni gloire, ni richesse. Il en appelle au peuple et invite quiconque a été lésé par lui à s'avancer et à le déclarer hautement. Quand un homme recherche la puissance et la gloire, il n'a aucun souci des autres. Mais Moïse, comme vous le savez, était le plus modeste des hommes.
« Et tout le peuple fut pénétré de la crainte de D.ieu et de Samuel... »Dans la Haftarah nous trouvons une situation semblable. Le peuple demandait un roi, car Samuel, le dernier des Juges, se faisait vieux. Celui-ci eût voulu voir le peuple uni sous le règne de D.ieu plutôt que d'un roi de chair et de sang. Néanmoins, puisque l'Éternel l'approuvait, il donna avec joie l'onction à Saül. Puis il invita les enfants d'Israël à Guilgal (où se trouvait alors le sanctuaire) afin qu'ils reconnaissent et confirment le nouveau roi.
Samuel profita de l'occasion pour dire adieu au peuple. Comme Moïse, il invita ceux qui éventuellement se considéraient lésés par lui en tant que chef à s'avancer et à proclamer leurs griefs. Puis il admonesta le peuple et l'avertit qu'il devait se conformer aux voies de la Torah et être fidèle à D.ieu.
Comme dans la paracha, nous trouvons dans la Haftarah une circonstance miraculeuse. Le prophète fait éclater un violent orage dans un ciel bleu, en pleine saison de moisson, « et tout le peuple fut pénétré de la crainte de D.ieu et de Samuel. »
Il y a un autre point intéressant : Samuel descendait des enfants de Kora'h. Ces derniers s'étaient repentis à temps pour ne pas partager le sort de leur père. Ils furent les ancêtres du grand prophète et, plus tard, de beaucoup de Lévites honorés au Beth-Hamikdache.
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