Faire sortir les Juifs d’Égypte fut pour D.ieu un jeu d’enfant : Il est grossiste en miracles, après tout. Faire sortir l’Égypte des Juifs, ça, ce fut un tour de force. Parce que l’Égypte était incrustée profondément à l’intérieur des Juifs. Les Pharaons avaient une culture séduisante et un sens du divertissement inimitable (l’abomination pour tous les goûts et pour tous les publics). Les Juifs voulurent à tout prix faire oublier leur statut d’immigrés et s’assimiler totalement. Et ils y parvinrent.
Faire sortir les Juifs d’Égypte fut pour D.ieu un jeu d’enfant : Il est grossiste en miracles...L’une des idoles égyptiennes les plus vénérées fut... le mouton (ne me demandez pas pourquoi). C’était l’équivalent de, euh, la télévision, par exemple. Imaginez que vous rentrez un jour chez vous, que vous attrapez cette chère boite à bêtises et que vous la jetez par la fenêtre sans autre forme de procès ! Maintenant, imaginez que vous travaillez pour une chaîne de télé, que votre patron vous rejoint pour voir les infos avec vous et que c’est le moment que vous choisissez pour jeter votre poste par la fenêtre. C’est ce qu’on appelle de la ‘houtspah.
C’est la raison pour laquelle les Juifs durent égorger le mouton avant de quitter l’Égypte. Quelques heures plus tard, ils furent prêts à quitter une Égypte qui n’était plus qu’une carcasse émasculée et dégonflée. Ils conservèrent la ‘houtspah, cependant. À savoir le culot de définir soi-même les paramètres de la réalité et de vivre dignement en conséquence : pas confortablement, pas logiquement, ni même possiblement, mais dignement.
Les Juifs qui, ayant survécu à l’Europe d’il y a 60 ans, ont néanmoins fondé des familles à une cadence effrénée ont manifesté une ‘houtspah extraordinaire. Une ‘houtspah à couper le souffle. Les Juifs d’Amérique auxquels tous les médias serinèrent pendant des décennies la litanie du « déclin du Judaïsme », mais qui s’acharnèrent à ouvrir des écoles juives et des Beth ‘Habad, ont délibérément choisi d’ignorer la réalité apparente et d’agir selon leur propre idéal.
Le culot de définir soi-même les paramètres de la réalité et de vivre dignement en conséquence : pas confortablement, pas logiquement, ni même possiblement, mais dignement.Les Juifs (0,003 % de la population) ne se définissent pas par leur environnement et les entraves qu’ils y trouvent (le mot hébraïque qui désigne cela est metsarim, le même qui désigne l’Égypte). Ils se déterminent en fonction de ce que D-ieu leur donne comme directives (les « Mitsvot » sont souvent appelées des signes/critères).
Alors, la prochaine fois que vous lirez un article sur le déclin d’Israël ou que vous verrez un documentaire ou un reportage qui vous semble biaisé, ne vous en faites pas. Pensez « ‘houtspah » (c’est bon aussi pour votre tension). Ce n’est pas notre réalité : éteignez-la. Sentez-vous libre de la jeter par la fenêtre. Alors, vous vous demanderez comment vous avez pu vivre avec ce poids pendant si longtemps. Et vous ressentirez ce que c’est que de laisser l’Égypte derrière soi.
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