La joie de Pourim

Il y a la joie tranquille : un sentiment intérieur de félicité, la joie innocente d’un petit enfant, faite d’émerveillement et de gratitude. C'est une joie qu’il nous appartient de porter en nous en tout temps.

Et puis il y a ces temps où la joie s’épanouit aux yeux de tous, éclatant en chant, en danse et en célébration. Une fête, un mariage, un moment pour festoyer et se réjouir en famille et entre amis.

Mais la joie ultime est celle de Pourim. Il ne s’agit plus de vous, de votre famille, de votre vie. Il s’agit de faire rire les autres, d’amener des sourires à ceux qui sont épuisés, d’inclure dans la célébration ceux qui se sentent abandonnés, d’apporter la fête à ceux qui ont perdu tout espoir.

C’est un temps pour sortir de soi-même, de son caractère, de toutes les limites que l’on s’est fixées – pour aller ad delo yada, « jusqu’à ce que l’on ne sache plus », au-delà du savoir.

La lumière de Pourim ne connaît pas de limites.

Adapté des enseignements du Rabbi de Loubavitch – Likoutei Si’hot, vol. 16, p. 371.


Joyeux Pourim à tous !