Le rôle de la passion
Chers amis,
La lecture de la Torah de Vayakhel-Pekoudei peut donner un sentiment de déjà vu. N’avons-nous pas entendu tout cela auparavant, dans les parachas de Terouma et Tetsavé ? En premier lieu, D.ieu nous a dit comment faire le Tabernacle, et maintenant la Torah en décrit la construction proprement dite. Cela semble un peu redondant.
Cette répétition demeure incompréhensible, jusqu’à ce que nous remarquions deux mots : « nediv libo », disant de celui qui avait donné pour le Tabernacle que « son cœur était plein de don ». Comment passe-t-on du concept divin à la réalité empirique ? Cela exige de la passion, d’avoir le cœur « plein de don ».
Il est particulièrement agréable de philosopher sur le judaïsme, avec sa riche histoire et ses idées mystiques. Mais il y a un second composant qui accompagne toute cette pensée, c’est l’accomplissement. Le judaïsme a survécu pendant plus de 3000 ans, non pas parce que nous sommes une nation de philosophes, mais parce que nous traduisons en actions la volonté de D.ieu.
Mais comment peut-on continuer à accomplir sans ressentir que tout ces rituels, toutes ces mitsvas, sont redondants ? Cela exige « un cœur plein de don », de la passion.
Sasha Friedman,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org