Une personnalité hors du commun

Entre les années 5533 (1773) et 5537 (1777), Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok assuma la direction du mouvement ‘hassidique de Russie et de Lituanie.

Rabbi Mena’hem Mendel, fils de Rabbi Moché, était né à Vitebsk. Il fut parmi les premiers Juifs de Lituanie à se rendre chez le Maguid de Mézéritch et en devint l’un des plus éminents disciples.

Avant cela, Rabbi Mena’hem Mendel avait eu par deux fois le mérite de rencontrer le Baal Chem Tov. On raconte que, dans sa jeunesse, le Maguid l’avait lui-même amené chez le Baal Chem Tov.

Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok était d’une grande modestie. Ses condisciples disaient de lui que son âme devait provenir de la sphère de royauté qui est à la fois soumise et royale. Son aspect extérieur était d’une grande noblesse. Il veillait à sa tenue de façon minutieuse : Chaque bouton de son vêtement devait remplir son rôle et pas la moindre tache ne devait le souiller. De plus, sa tête était coiffée en permanence d’un chapeau de grande valeur. Intérieurement, c’était un homme dont l’humilité totale, reconnue par ceux qui le côtoyaient, permettait de signer : « Celui qui est vraiment humble. »

Dans les dernières années du Maguid de Mézeritch, Rabbi Mena’hem Mendel se trouvait à Minsk et, lorsque son maître quitta ce monde, il revint dans la région de Vitebsk et élut domicile dans la ville de Horodok. Il commença alors à révéler en Lituanie, fief de l’opposition au mouvement ‘hassidique, la profondeur des enseignements du Baal Chem Tov et de son successeur.

Grande était sa renommée et d’éminents maîtres ‘hassidiques tels que Rabbi Abraham de Kalisk, Rabbi Israël de Polotsk et le Baal Hatanya lui-même, allaient régulièrement lui rendre visite.

Tentative de rencontrer le Gaon de Vilna

À cette époque, l’opposition au ‘Hassidisme faisait rage et ceux qui s’attachaient à cette école étaient persécutés et maltraités. Contre vents et marées, les ‘Hassidim se renforçaient dans leur point de vue et continuaient à suivre les voies de leurs maîtres et à diffuser leurs enseignements.

Rabbi Mena’hem Mendel était très préoccupé par la tournure que prenaient les événements et par les conséquences fâcheuses de cette opposition. Il décida de se rendre à Vilna, avec le Baal Hatanya, dans l’intention d’obtenir une entrevue avec le Gaon, chef de file de cette opposition.

Rabbi Mena’hem Mendel et le Baal Hatanya se rendirent donc dans cette ville où ils furent accueillis par Rav Chmouel, le précédent président du tribunal rabbinique de Vilna. Celui-ci les reçut avec une grande déférence et, lorsqu’il apprit le but de leur visite, il fut rempli de joie car il désirait ardemment lui aussi que le malentendu entre le mouvement ‘hassidique et ses opposants prenne fin. De ce fait, il était convaincu qu’une telle entrevue était salutaire dans cette perspective.

Malheureusement, le Gaon de Vilna refusa catégoriquement de les recevoir en affirmant qu’un tel entretien allait à l’encontre de la loi juive. Les deux maîtres ‘hassidiques tentèrent de le rencontrer à deux reprises, mais en vain, car le Gaon leur interdisait l’accès de son bureau. Des notables de Vilna essayèrent de lui faire entendre raison en assurant que, comme il était évident que le Gaon arriverait à convaincre ces deux éminents maîtres du ‘Hassidisme, la dispute prendrait fin à coup sûr. Le Gaon se montra inflexible et, devant leur insistance, il quitta la ville pour n’y revenir que lorsque les maîtres ‘hassidiques s’en iraient.

Rabbi Mena’hem Mendel envoya le Baal Hatanya et Rabbi Abraham de Kalisk à Shklov pour discuter avec leurs opposants, mais, là aussi, leur démarche fut vaine. Pourtant, les opposants avaient promis de se ranger à leur point de vue si les maîtres ‘hassidiques arrivaient à les convaincre. Malheureusement, devant la puissance des arguments des deux maîtres, ils revinrent sur leur décision et se comportèrent de façon honteuse envers eux, justifiant leur conduite par l’attitude du Gaon de Vilna. Ils enfermèrent le Baal Hatanya et Rabbi Abraham dans une cave avec la ferme intention de leur faire subir les pires affronts le lendemain. Par miracle, les deux maîtres ‘hassidiques purent quitter leur cachot et se rendirent à une auberge qui se trouvait aux environs de Shklov. Là-bas, ils s’aperçurent qu’ils n’étaient pas plus en sécurité, car l’aubergiste était lui aussi un farouche opposant au mouvement ‘hassidique, prêt à les dénoncer. Ils quittèrent donc l’auberge et s’en retournèrent auprès de Rabbi Mena'hem Mendel à Vitebsk.

Montée en Terre Sainte

Devant ces différents échecs, Rabbi Mena’hem Mendel décida de quitter la Russie pour se rendre en Terre Sainte. Rabbi Abraham de Kalisk et Rabbi Israël de Polotsk ainsi qu’un certain nombre de leurs disciples se joignirent à lui pour ce long périple. Le Baal Hatanya désirait ardemment rejoindre la Terre Sainte lui aussi, mais Rabbi Mena’hem Mendel l’en dissuada à cause de sa responsabilité communautaire.

À l’automne de l’année 5537 (1777), le 5 Eloul, le groupe de ‘Hassidim, avec, à leur tête, Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok, Rabbi Abraham de Kalisk et Rabbi Israël de Polotsk, arrivèrent en Terre Sainte. Le groupe se dirigea vers Safed, ville généreuse dont de nombreuses maisons étaient inhabitées et dans laquelle se trouvaient des synagogues centenaires et prestigieuses telles que celle de Rabbi Yossef Caro, ainsi que le bain rituel du Arizal. Toutes ces raisons décidèrent les ‘Hassidim à s’établir dans cette ville.

La mission de Tsédaka de Rabbi Israël de Polotsk

Sur leur chemin vers la Terre Sainte, de nombreuses familles pauvres s’étaient jointes aux ‘Hassidim qui les prirent en charge. Malheureusement, les bienfaits prodigués à ces familles firent que les ‘Hassidim arrivèrent en Terre Sainte pratiquement sans ressources. Les nouveaux arrivants étaient dans l’incapacité de subvenir à leurs propres besoins, car, sans argent et ne connaissant pas la langue du pays, il leur était difficile de faire un quelconque commerce. Aussi, on décida que Rabbi Israël de Polotsk retournerait en Russie afin de collecter des fonds. Il devait instituer une collecte régulière auprès des ‘Hassidim de Russie pour leurs frères d’Israël.

Rabbi Israël ne ménagea pas ses efforts dans sa mission. Son dévouement et son zèle firent merveille auprès des communautés juives qui participèrent à cette action avec largesse. Il se rendit d’abord à Constantinople où il fut accueilli avec des honneurs que l’on n’avait jamais prodigués à un émissaire avant lui. Il y collecta six mille pièces d’argent qu’il fit parvenir à Safed.

De Constantinople, il se dirigea vers la Russie où il mit sur pied un réseau de soutien aux ‘Hassidim de Terre Sainte dont il assura le fonctionnement pendant plusieurs années. Il fut aidé dans cette tâche par le Baal Hatanya et le Maguid de Loubavitch, Rabbi Issachar Dov de Kablinik.

Rabbi Israël voulut retourner en Terre Sainte, mais il ne put réaliser son souhait. Il quitta ce monde dans la ville de Pestov où il fut enterré auprès de Rabbi Abraham « l’ange », fils du Maguid de Mézéritch.

Intégration en Galilée

Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok et Rabbi Abraham de Kalisk étaient restés à Safed où ils furent reçus avec honneur par la communauté, séfarade à l’époque, dont l’attachement naturel aux valeurs ésotériques leur fit immédiatement percevoir la grandeur de ces maîtres ‘hassidiques.

Au début de l’hiver de l’année suivante, en Kislev 5538 (1778), des émissaires arrivèrent des villes de Jérusalem et Tibériade pour demander avec insistance aux membres de la communauté ‘hassidique de Safed et à leurs maîtres de bien vouloir s’installer dans ces villes. Deux mois plus tard, au mois de Chevat, Rabbi Mena’hem Mendel et Rabbi Abraham rendirent visite à la communauté de Tibériade pendant deux semaines. Un accueil très chaleureux leur fut réservé et l’un des notables de la ville, qui était en famille avec le Rav de Tibériade, fiança sa fille avec Rabbi Moché, le fils de Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok et lui donna huit cents pièces d’argent en dot.

Les responsables des communautés séfarades de Terre Sainte avaient eu vent de l’opposition au mouvement ‘hassidique qui faisait rage en Russie et en Lituanie. Ils montrèrent aux maîtres ‘hassidiques des lettres qu’ils avaient reçues, signées du tribunal rabbinique de Lituanie et datées du mois d’Adar de l’année 5537, dans lesquelles on les mettait en garde contre eux. Ils transmirent ces lettres à Rabbi Abraham à qui ils demandèrent de les brûler en présence de la communauté, ce qui fut fait.

Persévérance auprès des Mitnagdim

De Terre Sainte, Rabbi Mena’hem Mendel continua son action en faveur de la réconciliation. Dans ce but, il envoya des lettres aux ‘Hassidim en leur demandant de les faire parvenir aux principaux responsables de l’opposition au mouvement ‘hassidique. Nous rapportons ci-dessous un extrait d’une de ces lettres :

« De loin, je lance un appel à la paix aux Juifs dignes de foi, princes de la Torah, éminents érudits, lumières et saints d’Israël, respectables maîtres et sages de Volhynie, de Lithuanie et de Russie Blanche, que D.ieu les garde !

« Après vous avoir salué, je viens répondre à la splendeur royale des émissaires de la paix, bien que je ne les aie pas vus jusqu’à présent. Il est certain que si je les avais rencontrés plus tôt, c’eût été encore mieux, mais nos fautes ont empêché le bien. Aussi, j’espère de tout mon cœur que vous accepterez le don que fait ma main de cette lettre de paix, car nous ne voulons et ne désirons que leur paix et leur bien-être.

« J’annonce à chacun d’eux mon arrivée, grâce à D.ieu, dans la ville de Safed. Il est inutile de décrire la lumière bien connue de notre Terre Sainte. Le peu que j’en ai goûté moi-même a éclairé mes yeux, mais j’ai été saisi de crainte en voyant les lieux que mes pères ont tant loués et qui ne sont plus à cause de la haine gratuite. Or nous n’avons pas encore été purifiés du péché de séparation des cœurs envers ceux qui résident dans les cités extérieures, mes maîtres qui sont dans chaque ville dans lesquelles Satan a accompli sa mission jusqu’aujourd’hui.

« C’est pour cette raison que je me suis dit qu’il était bon de demander la paix avec insistance, car je désire la paix de mes frères. Si j’ai fauté envers D.ieu et envers eux, je certifierai devant témoins que j’ai bien fauté et je demanderai leur pardon jusqu’à en avoir honte. Maintenant que j’ai accompli mon devoir, la chose ne dépend plus de moi, mais de vous, respectables maîtres. J’ai confiance en D.ieu et en vous qui allez dans Ses chemins et vous attachez à Ses préceptes. Comme D.ieu est plein de miséricorde, vous l’êtes vous aussi. Or, dans sa miséricorde, Il pardonne le péché et vous en ferez sûrement de même afin de ne pas être des gens cruels qui ne connaissent pas la pitié, à D.ieu ne plaise.

« Telle était ma démarche avant même que je rejoigne la Terre Sainte, je désirai ardemment l’unité. Mais que puis-je faire si les intermédiaires qui se sont tenus entre nous étaient des colporteurs de mensonge à leurs yeux, qui cherchaient tous les prétextes pour nous avilir devant eux, comparables à des lions ? En fait, même si leurs cœurs étaient semblables à celui du lion, il aurait dû fondre. De plus, s’ils avaient réfléchi, ils auraient compris qu’ils disaient des mensonges à notre propos. Ils ne sont cependant pas coupables, car, que pouvaient-ils faire ? Le juge ne se fie-t-il pas à ce qu’il voit et à ceux qu’il entend ? La responsabilité est portée par les témoins. Après tout ce qu’ils entendirent, le peuple s’embrasa et nul n’eut plus pitié de son frère. Aussi, même si je voulais apporter la paix, il leur semblerait le contraire, car je suis pour la paix, mais, lorsque je parle, ils sont pour la guerre. Mais maintenant que je me fais connaître à vous de loin, à qui s’en prendront les rois d’Israël ?

« C’est à vous, Messieurs, qu’incombe ce commandement de sceller avec nous une alliance de vie et de paix. Alors, tous les hommes droits vous suivront certainement, car n’avons-nous pas tous un seul et même Père, un seul D.ieu qui nous a créés ? Pourquoi nous dresserions-nous donc l’un contre l’autre pour profaner l’alliance de nos pères ? D.ieu détruira toute lèvre qui sème la zizanie et toute langue qui dira des exagérations. Ils ne feront point de mal ni de destruction sur toute Ma sainte montagne.

« Ce qui s’est passé n’est-il pas suffisant ? Voudriez-vous confectionner de nouveau un tablier de larmes pour l’autel de D.ieu et faire que notre Terre Sainte se remplisse de pleurs et de soupirs ? Que ferez-vous donc le jour de la Rédemption ? Mes frères, ne faites point de mal !

« Jusqu’à présent, vous vous êtes dressés contre nous, mais nous n’avons rien dit, car nous faisons partie du même peuple. Malgré cela nous n’en tenons pas rigueur et nous pardonnons de façon complète tous ceux qui ont touché à nos personnes physiques ou à nos biens. Tous ensemble, nous ne voulons que la paix du peuple juif. Pour nous purifier de tous les mensonges qui ont été déversés sur nous, nous prenons à témoin le ciel et la terre. D.ieu qui est le Maître du monde sait si, par révolte ou par profanation, à D.ieu ne plaise, nous transgressons ne serait-ce qu’une barrière d’un commandement. S’il y a plus à faire, nous sommes prêts à le faire.

« Dorénavant, Messieurs, nos maîtres, nos frères et notre chair, le passé n’existe plus et nous prions pour que, dans le futur, Jacob n’ait plus honte et qu’il n’y ait plus de dissensions. Que D.ieu annonce une grande abondance et que les montagnes apportent la paix au peuple qui réside en elles, pardonné de sa faute. »

Réconfort aux ‘Hassidim d’Europe

Malheureusement, cette lettre, comme les autres, resta sans effet auprès des chefs de l’opposition et Rabbi Mena’hem Mendel comprit définitivement que sa démarche était vaine. Il s’efforça alors d’apporter son soutien et son réconfort aux ‘Hassidim persécutés dans les communautés de Lituanie et de Russie Blanche par des lettres telles que celle-ci :

« Nous avons entendu la plainte des enfants d’Israël qui sont comme notre propre âme. Ils se plaignent et gémissent des dures souffrances qu’ils supportent. Ils se désespèrent dans leur peine, car ils sont opprimés et délaissés dans leurs contrées. La main des scélérats a pris le dessus et c’est à D.ieu qu’appartient le salut. Il faut qu’ils lèvent leurs yeux vers D.ieu, leur protecteur, qui sauve tout homme au cœur droit.

« Bien que leur peine et leur détresse soient grandes, ils ne doivent pas se dire que ce phénomène est nouveau, car il s’est déjà produit dans les premières ainsi que dans les dernières générations qui nous précèdent. Car lorsqu’un homme se consacre à la sagesse et à la connaissance, nombreux sont ceux qui se dressent contre lui pour l’anéantir.

« Une génération succède à l’autre et, dans une génération, un père peut maudire son fils. Nous trouvons une telle situation chez Abraham qui, lorsqu’il a commencé à diffuser la divinité dans le monde, sa foi et sa crainte de D.ieu firent que son père le livra à la potence, en retirant de lui-même tout sentiment de pitié. Or, Abraham a tout accepté en mettant sa confiance en D.ieu et il eut le mérite de voir son père rejoindre les chemins de D.ieu par la suite.

« Il est fondamental de se rendre compte de sa bassesse, car tout provient de leurs actions. Comme le Zohar (section Nasso) nous l’enseigne à propos du repentir : “Si quelqu’un est déméritant et veut accéder aux secrets de la Torah, un certain nombre d’embûches se présentent à lui pour troubler sa pensée.” Mais, par la suite, lorsqu’il aura accepté ces épreuves, “tous ceux-ci gardent sa parole et l’accusateur devient son défenseur.”

« Car rien ne vient par hasard, à D.ieu ne plaise. Il faut croire de tout son cœur que c’est ainsi qu’on le juge dans le Tribunal Céleste. Aie confiance en D.ieu de tout ton cœur et ne te fonde pas sur ta compréhension. Révèle ton chemin à D.ieu et Il agira car Il est leur puissant Sauveur et Il livrera leurs batailles. »

Difficultés à Safed

Les espoirs des ‘Hassidim dans la ville de Safed furent malheureusement vite déçus. Ils subirent de multiples pressions de la part des membres de la secte sabbatéenne qui étaient puissants à l’époque et le maire de la ville lui-même leur chercha querelle.

De plus, Rabbi Mena’hem Mendel tomba malade et dut garder le lit pendant plusieurs semaines et, comme nous l’avons dit plus haut, la situation financière des ‘Hassidim fut très difficile la première année, avant qu’ils reçoivent l’argent collecté pour eux à l’étranger.

Pour toutes ces raisons, Rabbi Mena’hem Mendel fut obligé de quitter la ville de Safed pour s’installer à Tibériade dont la communauté séfarade le reçut avec chaleur et le considéra comme l’un de ses maîtres. Rabbi Abraham, pour sa part, resta à Safed jusqu’en 5544 (1784), mais il dut lui aussi le rejoindre à Tibériade, à la suite de la demande d’expulsion du maire de Safed lancée contre lui.

Le maire de Tibériade n’était pas meilleur et, en accord avec le maire de Safed, il essaya lui aussi de dissuader les deux maîtres ‘hassidiques de rester dans la ville, mais sa tentative fut vaine et, avec l’aide du Tout-Puissant, les deux maîtres purent rester dans la ville.

En 5546 (1786), Rabbi Mena’hem Mendel fit bâtir une magnifique synagogue à Tibériade.

Rabbi Mena’hem Mendel quitte ce monde

En 5547, des épidémies se déclarèrent aux alentours de la ville et cela causa une telle peine à Rabbi Mena’hem Mendel que ses forces déclinèrent et il tomba très malade. Le premier du mois de Iyar 5548, Rabbi Mena’hem Mendel quitta ce monde dans la ville de Tibériade où il fut enterré. Rabbi Abraham de Kalisk le fit savoir aux communautés d’Europe par une lettre pathétique à laquelle le Baal Hatanya répondit par une lettre en forme d’oraison funèbre.

Rabbi Mena’hem Mendel laissait derrière une lui une communauté ‘hassidique en Terre Sainte qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours.