1. Après la prière du matin, le Rabbi prit place sur l’estrade qui avait été dressée dans la rue. Il demanda, tout d’abord que l’on chante la mélodie aux quatre mouvements de l’Admour Hazaken. Le quatrième mouvement ne fut
répété qu’une seule fois. Il demanda ensuite le chant de Sim’hat Torah, de son père, puis il indiqua qu’un officiant devait être désigné, afin de conduire la bénédiction du soleil, qui commença tout de suite après cela.
2. Après avoir récité la bénédiction du soleil, le Rabbi prononça un premier discours, soulignant l’importance de rassembler une foule nombreuse, notamment pour mettre en pratique une Mitsva, et surtout celle de la bénédiction du soleil, qui inclut une prière, une étude de la Loi écrite et de la Loi orale, puis qui est accompagnée par le don de la Tsédaka. C’est ainsi qu’est introduite, dans le monde, une perfection préfigurant celle de la venue du Machia’h. Le Rabbi demanda ensuite le chant Prazot Téchev, « Jérusalem sera ville ouverte ».
3. À l’issue du chant, le Rabbi prononça un second discours, dans laquelle il rappela que la bénédiction du soleil est toujours récitée le mercredi, jour en lequel se marient les jeunes filles, selon la Michna. Or, l’âme juive est comparée à une jeune fille, qui, en ce monde matériel, par nature obscur, reçoit une lumière comparable à celle du soleil, sur lequel est récitée cette bénédiction. D.ieu la considère, en effet, comme « un fils unique né à ses parents déjà âgés », selon l’expression du Baal Chem Tov et Il lui accorde, ici-bas la place la plus précieuse. Le Rabbi demanda ensuite « un chant lié au Temple », Chéybané Beth HaMikdache, « qu’il soit Ta Volonté de rebâtir le Temple » et, dit-il, « le chant des Psaumes, affirmant qu’ils s’installeront là-bas et en hériteront », c’est-à-dire la fin du Psaume 69, Ki Elokim Yochya Tsion, « Car, D.ieu sauvera Sion ».
4. Le Rabbi prononça enfin un troisième discours, dans lequel il souligna l’importance de l’éducation juive et de l’éveil, en chaque enfant, d’une soif de la délivrance et de l'attente du Machia’h. Puis, il commença lui-même à chanter, suivi par tous les présents « We want Machia’h now ! », « Nous voulons le Machia’h maintenant ! »
5. Le Rabbi demanda ensuite que les enfants récitent les douze versets de la Torah et enseignements de nos Sages, qui sont bien connus. Enfin, tous les présents chantèrent les quatre versets concluant la prière Alénou, soit Al Tira (« Ne crains pas la terreur soudaine »1), Outsou Etsa Vetoufar (« Concevez des plans et ils seront détruits »2), Ve Ad Zikna (« Jusqu’à l’âge avancé, Je serai avec toi »3) et Akh Tsaddikim (« De fait, les Justes exalteront Ton Nom »4).
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