Le calendrier juif
1. Au début de ses lois de la sanctification du nouveau mois, le Rambam dit : « Les mois de l’année sont des mois lunaires, ainsi qu’il est dit1 : ‘le sacrifice du mois en son mois’ et il est dit aussi2 : ‘Ce mois-ci est, pour vous la tête des mois’. Par contre, les années que nous comptons sont des années solaires, ainsi qu’il est dit3 : ‘Tu garderas le mois du printemps’. »
L’explication est la suivante. Un mois lunaire est d’environ vingt-neuf jours et demi4, ce qui correspond au temps d’une rotation de la lune. Une année solaire est d’environ trois cent soixante cinq jours un quart5, temps de la rotation annuelle du soleil. Dans cette Halakha, le Rambam énonce donc deux principes6 :
A. Les mois de l’année doivent être fixés en fonction de la rotation lunaire, ce qui veut dire qu’un mois n’est pas un douzième d’année solaire, comme le considèrent les nations qui, pour la plupart d’entre elles, répartissent l’année solaire en douze mois. Nos mois, en revanche, sont lunaires.
B. Malgré cela, Pessa’h doit être célébré au printemps7 et les saisons de l’année sont déterminées d’après la rotation du soleil. Or, une année solaire a environ onze jours de plus qu’une année lunaire8. Les mois sont donc fixés d’après la rotation solaire et, de ce fait, tous les deux ou trois ans, le tribunal décrète une année embolismique, « afin que Pessa’h soit au printemps »9.
Le Rambam explique, dans les chapitres suivants, que notre calcul, à l’heure actuelle, qui a été instauré par Hillel le prince10, est conçu de telle façon que les années lunaire et solaire s’égalisent dans un cycle de dix-neuf ans. Dès lors, « il ne reste du compte des jours solaires, en ces dix-neuf ans, qu’une heure et quatre cent quatre-vingt-cinq ‘Halakim ».11
Le Pirouch pose12, à ce sujet, la question suivante : « après de nombreuses années », lorsque le cumul de ces restes d’une heure et quatre cent quatre vingt cinq ‘Halakim devient important, l’équinoxe de Nissan surviendra, non pas dans le mois du printemps, mais en Iyar et il indique, à ce sujet, que : « un maître viendra nous en donner l’explication. » Toutefois, il convient de remarquer que, jusqu’à la dernière année des six millénaires de l’existence du monde, l’équinoxe de printemps sera toujours13 pendant le mois de Nissan14.
Pessa'h et l'équinoxe
Néanmoins, il est encore possible de prolonger la réflexion. Le principe selon lequel : « Tu garderas le mois de printemps » signifie non seulement que Nissan doit être au printemps, mais aussi que Pessa’h doit être célébré en cette période. Selon la décision du Rambam, précédemment citée, quand le tribunal constatait que l’équinoxe de Nissan survenait le 16 de ce mois, il ajoutait un second Adar à l’année « afin que Pessa’h soit au printemps ». Ceci permet de formuler la question suivante :
Les multiples restes des cycles de dix-neuf ans, qui sont les nombreuses fois une heure et quatre cent quatre-vingt-cinq ‘Halakim s’étant additionnées jusqu’à maintenant, ou bien jusqu’à l’époque du Rambam, ou même encore avant cela, font que l’équinoxe de Nissan est déjà survenu, à diverses reprises15, quelques jours après le 15 Nissan16.
Comment y a-t-il là une application du principe précédemment défini selon lequel : « Tu garderas le mois du printemps », ce qui veut dire que Pessa’h doit être au printemps ?
2. On aurait pu répondre à cette question à partir de ce que le Rambam explique par la suite.17 Il constate, en effet, que le reste d’une heure et quatre cent quatre-vingts ‘Halakim, à l’issue de chaque cycle, existe uniquement d’après le compte, qui est appelé équinoxe de Chmouel, selon lequel l’année solaire a trois cent soixante-cinq jours un quart. Par contre, selon le compte qui correspond à l’équinoxe de Rav Ada, considérant que l’année solaire a trois cent soixante-cinq jours et moins d’un quart, « il n’y a aucun reste, à l’issue du cycle de dix-neuf ans ».
Cela veut dire que le compte des années que nous tenons actuellement respecte bien le principe selon lequel : « Tu garderas le mois du printemps », puisque nous adoptons, non pas l’équinoxe de Chmouel, mais celui de Rav Ada, parce que : « ce compte est plus exact que le premier »18, comme le disent plusieurs Richonim (sages et décisionnaires du Moyen-Âge).19 Or, il résulte de ce compte que Pessa’h survient toujours pendant l’équinoxe de printemps.
Cette conclusion est, cependant, difficile à comprendre. En effet, la nécessité d’égaliser les cycles lunaire et solaire découle du principe : « Tu garderas le mois du printemps ». Or, selon le calcul de l’équinoxe de Chmouel, il y a bien un reste, à l’issue de chaque cycle. Dès lors, comment le Rambam peut-il dire20 : « Pourquoi adoptons-nous ce compte ? Parce qu’il ne restera du compte de l’année solaire qu’une heure et quatre cent quatre-vingt-cinq ‘Halakim. »
Comment donc adopter un compte qui n’égalise pas totalement les deux cycles, malgré le principe selon lequel : « Tu garderas le mois du printemps » ?
Pour Pessa'h et “les années” : “garder” le printemps
3. On peut proposer l’explication suivante. La formulation du Rambam, qui explique « les années que nous comptons sont des années solaires, ainsi qu’il est dit : ‘Tu garderas le mois du printemps’ » indique que l’on déduit de ce verset, non seulement que Pessa’h doit être au printemps, mais aussi que cette fête doit toujours tomber approximativement dans la même période (de l’année solaire).21
D'autre part, pour appliquer aux années le principe selon lequel « Tu garderas le mois du printemps », il suffit que « ce mois de Nissan soit au printemps »22, c’est-à-dire que le printemps soit en Nissan23, que l’équinoxe de printemps soit en ce mois, voire même à la fin du mois.
Il en résulte que, même d’après le calcul de l’équinoxe de Chmouel, selon lequel un petit reste subsiste à l’issue de chaque cycle, la fixation des années du cycle permet d'appliquer le principe « Tu garderas le mois du printemps » (au moins) à l'année, car l’équinoxe ne sera jamais retardé au point de dépasser le mois de Nissan.
Ceci permet de comprendre pourquoi le Rambam dit que : « l’on s’en remet à ce compte », celui des années du cycle. Selon ce compte, en effet, « il ne reste du compte des jours solaires, en ces dix-neuf ans, qu’une heure et quatre cent quatre-vingt-cinq ‘Halakim ». Ainsi, « l’on s’en remet à ce compte » des années du cycle, parce que, de cette manière, celles-ci peuvent être des « années solaires »24. Dans ce contexte, si « il ne reste qu’une heure et quatre cent quatre-vingt-cinq ‘Halakim », cela reste suffisamment admissible pour que « l’on s’en remette à ce compte ».
La Torah fixe la réalité
4. On peut, toutefois, se poser la question suivante. Pour mettre en application le principe « Tu garderas le mois du printemps » à Pessa’h, il est nécessaire d’adopter le compte véritable, celui de l’équinoxe25 de Rav Adda,26 selon lequel « il n’y a aucun reste dans le cycle de dix-neuf ans ».
Pourquoi donc le Rambam affirme-t-il que, concernant « l'année », on peut s’en remettre au compte de l’équinoxe selon Chmouel, bien qu’il ne soit pas exact ?
L’explication est brièvement la suivante. Le Rambam mentionne cet équinoxe de Chmouel dans les lois de la sanctification du nouveau mois. Celui-ci est donc (non seulement une hypothèse de la Torah de vérité, mais aussi) un psak din, une décision Halakhique. Or, la Halakha est l'« essence de la vérité ».27
De fait, en affirmant que : « ce compte est plus exact que le premier »28, le Rambam indique, en allusion, que le calcul de l’équinoxe selon Chmouel est « exact », même si celui de Rav Ada est « plus exact ».29
La possibilité de trancher la Halakha selon le calcul de l’équinoxe de Chmouel est établie également par le fait que certains aspects de l’équinoxe concernant le soleil sont calculés précisément selon ce compte de Chmouel. C’est le cas, par exemple, pour la bénédiction du soleil, qui est récitée quand on le voit, le jour de l’équinoxe de Nissan, au début de chaque grand cycle de vingt-huit ans, « au début de la nuit du mercredi ».30 L’équinoxe est alors calculée selon Chmouel, non pas selon Rav Ada.31
Il en est de même également pour la prière de la pluie32 et aussi pour l’usage de ne pas boire de l’eau, lors de l’équinoxe33. Dans ces cas également, le calcul est effectué d’après Chmouel.34
La force de la Halakha
5. Nous comprendrons tout cela en définissant une autre notion, en apparence difficile à comprendre, qui concerne la sanctification du nouveau mois : « Lorsque le tribunal35 a sanctifié le nouveau mois par inadvertance, par erreur, sous la contrainte [selon une autre version36 : ou en se trompant délibérément], ce nouveau mois est effectivement sanctifié et tous sont tenus de célébrer les fêtes à la date qui aura été décidée. »
Or, le Roch ‘Hodech est de la même étymologie que ‘hidouch, un « fait nouveau », car il correspond à l’apparition de la nouvelle lune. Dès lors, comment est-il concevable qu’un jour qui n’est pas celui de la nouvelle lune devienne le Roch ‘Hodech uniquement parce qu’il a été sanctifié par le tribunal ?
Le Rambam précise37 pour quelle raison la Halakha est tranchée de cette façon : « tous sont tenus de célébrer les fêtes à la date qui a été sanctifiée. » En effet, « Celui Qui demande de respecter les fêtes demande également de s’en remettre aux Sages. » Néanmoins, ceci justifie que l’on s’en remette à la sanctification du nouveau mois prononcée par le tribunal, mais n’explique pas pourquoi il en est ainsi : comment ce jour peut-il être défi ni comme le Roch ‘Hodech alors que la nouvelle lune apparaît un autre jour ?
Réalité matérielle, réalité spirituelle
6. On peut donc proposer l’explication suivante. Le soleil et la lune, comme tout ce qui existe ici-bas, sont la conséquence du soleil et de la lune tels qu’ils sont En-Haut. Aussi, la désignation du jour de la nouvelle lune comme le Roch ‘Hodech résulte, avant tout, de la nouvelle lune spirituelle.
Or, notre connaissance et notre perception de ce qui est là-haut découlent de ce qui en résulte ici-bas. De ce fait, la Torah nous demande de fixer le Roch ‘Hodech en fonction de la nouvelle lune, dans notre univers, telle que nous l’observons, ou bien en fonction de calculs. C’est de cette façon que l’on peut déterminer la nouvelle lune spirituelle.
Ainsi, lorsque le tribunal désigne un autre jour et que la Torah demande de s’en remettre à lui, il est alors clair que la nouvelle lune essentielle, celle qui apparaît là-haut, se révèle en le jour que la Torah de vérité a désigné comme Roch ‘Hodech.
Certes, ici-bas, la nouvelle lune apparaît alors en un autre jour. Mais, il en est ainsi parce que ce monde inférieur, pour différentes raisons, n’est pas en mesure, à ce moment précis,38 de recevoir la révélation39 de la nouvelle lune spirituelle, laquelle, dès lors, ne se produit pas au même moment que la nouvelle lune matérielle.
Il en est donc de même pour les lois exposées ci-dessus, qui sont liées à l’équinoxe (la bénédiction du soleil, etc). Les principes de la Torah de vérité concernent, avant tout, l’équinoxe spirituel. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner que l’on retienne le compte de l’équinoxe selon Chmouel, bien que le calcul exact de cet équinoxe, tel qu’il se produit ici-bas, soit celui de Rav Ada. En effet, puisque la Torah de vérité affirme qu’à l’issue d’un cycle de vingt-huit ans, la Halakha exige telle et telle chose, spécifiquement dans cette période, il faut en déduire que c'est à ce moment-là que se produit l’équinoxe spirituel, bien que, pour diverses raisons, l'équinoxe telle qu'elle se révèle en bas se fait à un autre moment (l'équinoxe de Rav Ada).40
Pourquoi un décalage ?
7. À la suite de tout ce qui vient d’être dit, une précision reste encore nécessaire. Toutes les idées de la Torah, en particulier celles qui concernent la Halakha concrètement applicable, ne peuvent pas être départies de leur sens simple et elles doivent donc être mises en pratique de la manière la plus littérale, bien que chaque élément du monde et, en particulier, de la Torah, ait une source céleste, qui est spirituelle.
[Et, il n’en est pas ainsi uniquement pour la pratique concrète des Mitsvot, qui permet d’intégrer leur aspect spirituel. Ainsi, c’est en portant concrètement les Tefillin que l’on révèle les quatre forces de l’intellect. Mais, bien plus, il en est de même également pour tout ce qui est cité et ordonné par la Torah. Rien ne doit être écarté de son sens simple, comme on l’a dit.41]
Cette constatation soulève la question suivante. L’expression « celui qui voit le soleil lors de l’équinoxe » fait bien allusion au moment de l’équinoxe, au sens le plus littéral. Dès lors, comment réciter la bénédiction du soleil, « Il fait la création originelle »42 à propos d’un équinoxe spirituel, alors qu’ici-bas, aucun équinoxe matériel ne se produit ?43
8. Même si, pour la sanctification du nouveau mois, il faut bien admettre, comme on l’a dit au paragraphe 6, que la fixation du Roch ‘Hodech ne dépend pas de l’apparition de la nouvelle lune ici-bas, une différence doit, néanmoins, être faite entre le Roch ‘Hodech et l’équinoxe, pour le soleil.
Le Roch ‘Hodech est, certes, lié à l’apparition de la nouvelle lune. Pour autant, il est, par nature, non pas un événement du monde, mais bien un fait de la Torah,44 un jour sacré, au cours duquel sont offerts des sacrifices spécifiques. Il est sanctifié45 par le tribunal ou bien par « le ciel »46 et il est donc aisé de comprendre que la fixation du Roch ‘Hodech dépende de la nouvelle lune « céleste », même si la nouvelle lune « terrestre » se présente à un autre moment.
Par contre, la place du soleil, au moment de l’équinoxe, ne résulte pas des lois de la Torah qui en dépendent, mais bien de la rotation du soleil, du fait qu’il se trouve au même moment et au même endroit qu’à sa création.
Cette constatation soulève la question suivante. La Loi de la Torah est fixée en fonction de ce qui se passe ici-bas, comme on l’a dit au paragraphe 7. Dès lors, comment réciter la bénédiction du soleil lorsque l’équinoxe est uniquement En-Haut ? Et, la question est d’autant plus forte que cette bénédiction doit être récitée lorsque « l’on voit le soleil à sa place, lors de l’équinoxe. » En revanche, si l’on ne voit pas physiquement le soleil, on n’est pas autorisé à dire cette bénédiction.47
Cette bénédiction est donc liée au soleil matériel. Or, on la réciterait également lorsque cette planète n’est pas à sa place, uniquement parce que le soleil spirituel l’est ?48
Retour aux véritables origines
9. Nous comprendrons tout cela en introduisant une notion préalable. Le calcul des saisons, celui de Chmouel comme celui de Rav Ada, commence, non pas avec le premier équinoxe qui suivit la Création du monde, mais bien par celui qui se produisit en « l’année de Tohou », avant cette Création.49
L’explication est la suivante. Concernant la discussion50 entre Rabbi Eléazar et Rabbi Yochoua sur le mois de la création du monde, en Tichri ou en Nissan, il est expliqué,51 dans différents textes et, selon certains,52 également dans les Tossafot,53 que les deux avis à la fois sont vrais. En effet, c’est en Nissan que D.ieu eut la pensée de la création et en Tichri qu’Il le créa effectivement.
Concrètement, nous calculons les équinoxes selon l’avis de Rabbi Yochoua, qui considère que le monde fut créé en Nissan. De ce fait, on tient compte, pour l’équinoxe de Nissan, de « l’année de Tohou », qui précéda Tichri, lorsque D.ieu eut la pensée de la création.
En conséquence, on se base, pour la bénédiction du soleil, sur l’équinoxe céleste, bien qu’ici-bas, celui-ci intervienne à un autre moment. Il en est donc de même pour toutes les autres lois relatives à l’équinoxe, établies d’après celui de Chmouel, qui est l’équinoxe céleste. En effet, le début du calcul de tous ces équinoxes est celui de Tohou,54 celui de la pensée55 de la création. Il n’est donc pas nécessaire que l’équinoxe concret intervienne au même moment.
Pour autant, il est clair que l’équinoxe céleste agit aussi, d’une manière spirituelle et profonde, sur le soleil tel qu’il est ici-bas. C’est la raison pour laquelle la bénédiction du soleil est conditionnée par la vision physique de cette planète.
L'exigence de la Torah
10. Ce qui précède conduit, toutefois, à se poser une question en sens opposé. Si les équinoxes célestes sont conformes au calcul de Chmouel, non à celui de Rav Ada qui tient compte uniquement de l’équinoxe se produisant ici-bas, comment, dès lors, dire que l’Injonction de la Torah selon laquelle Pessa’h doit être célébré au printemps, ce qui est possible uniquement selon le compte de Rav Ada, non selon celui de Chmouel, comme on l’a vu au paragraphe 4, s’entend précisément en fonction de l’équinoxe tel qu’il a lieu ici-bas ?
En fait, l’équinoxe, ici-bas se produit à un autre moment que l’équinoxe « céleste » parce qu’alors, le monde n’est pas en état de l’accepter tel qu’il est En-Haut, comme on l’a dit. L’équinoxe céleste est alors plus haut que le monde et la manière dont le temps s’y écoule.
Néanmoins, il peut en être ainsi uniquement dans le cadre de la création. Pessa’h, en revanche, qui doit être célébré au printemps, est un fait de la Torah. Dès lors, l’équinoxe, ici-bas est nécessairement simultané à celui d'En-Haut. Ainsi, Pessa’h est toujours au printemps également du fait de l’équinoxe céleste.
Il n’en est pas de même, en revanche, pour les événements du monde. Pour ce qui les concerne, l’équinoxe céleste se révèle à un autre moment, en fonction du compte qui a été établi par Chmouel.
11. Tout ceci nous permettra de comprendre l’affirmation de nos Sages selon laquelle « l’on s’en remet à ce compte » pour ce qui concerne l'annéee (celle-ci devant être telle que le mois de Nissan soit en la période du printemps) également selon le calcul des équinoxes de Chmouel, bien que, pour s'assurer que Pessa’h soit au printemps, on a l'obligation de recourir au compte de Rav Ada :
Puisque, s’agissant des événements du monde, l’équinoxe céleste se révèle ici-bas en fonction du calcul de Chmouel, la Loi concernant « l’année » (qui est une dimension de la réalité du monde) stipule qu’il faut tenir compte (également) du calcul de l’équinoxe selon Chmouel.
Discours du Rabbi, A’haron Chel Pessa’h 5713-1953
Likoutei Si’hot, tome 16, page 94
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