Le texte de la Torah (Deut. 26, 1-4) enseigne : « Quand tu arriveras dans le pays... et tu prendras des prémices des fruits de la terre… Et tu les mettras dans un panier… et tu iras chez le Cohen qui sera en ce temps-là… et le Cohen prendra le panier de ta main et il le posera sur l’autel... ». Ces quelques mots décrivent le commandement de l’offrande des prémices des fruits caractéristiques d’Israël (le raisin, la figue, les dattes etc.), que les Juifs respectèrent après leur installation sur la terre donnée par D.ieu.
De manière générale, il existe deux façons de pratiquer un commandement divin : en respectant le minimum requis ou en y manifestant tout l’amour que l’on porte à D.ieu par un accomplissement plus enthousiaste et plus attentif. Le commandement de l’offrande des prémices présente cette qualité particulière d’être, par nature, l’expression de cet amour enthousiaste ; de fait, on n’offrait que le meilleur.
Au sens spirituel, alors que nous sommes au seuil de la Délivrance, il appartient à chacun de s’y préparer en offrant des « prémices ». Il s’agit d’offrir ainsi à D.ieu le meilleur de soi-même pour que, très bientôt, nous puissions accomplir cette offrande, au sens littéral, dans le troisième Temple, à Jérusalem.
(d’après un commentaire du Rabbi de Loubavitch, Chabbat Parchat Tavo 5751)
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