Le récit qui suit nous vient du Rav Meïr Kaplan, émissaire‘Habad de l’île de Vancouver dans l’ouest du Canada, en Colombie-Britannique.
Blue est un garçon de 12 ans dont la famille a récemment déménagé d’Ottawa pour venir s’installer ici.
Depuis son plus jeune âge, Blue conservait précieusement un petit coussin finement ouvragé dans sa chambre. Ce coussin, lui avait-on expliqué, avait appartenu à l’arrière-grand-père de sa grand-mère, et il le conservait précieusement à ses côtés. Parfois, il le glissait même sous son oreiller.
Il y a quelques semaines, lorsqu’il est venu pour la première fois à notre choule, il a réalisé que la « couverture » pliée à l’intérieur de l’oreiller était en réalité un talit (châle de prière)...
Fasciné par cette révélation, Blue l’a apporté à sa première leçon de préparation à la bar-mitsva. Il est impatient de le porter lors de la célébration de sa bar-mitsva !
Le premier propriétaire du talit avait quitté la Russie en 1905 ; le talit avait été transmis à sa grand-mère par sa mère, et maintenant à Blue, pour perpétuer cette chaîne de transmission.
Dans de nombreuses communautés juives, il est de coutume que les garçons portent un talit pour leur bar-mitsva, et c’est ainsi qu’en Colombie-Britannique, cinq générations et 120 ans plus tard, ce talit perpétuera la tradition lors d’une nouvelle bar-mitsva.
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