« D.ieu est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je peur ? D.ieu est le refuge de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? ... Mes adversaires et mes ennemis se dressaient contre moi ? Ils trébuchèrent et tombèrent ! »1
La semaine dernière, avec des centaines de milliers de Juifs à travers le monde, j’ai commencé à réciter le Psaume 27 deux fois par jour, suivant une ancienne tradition qui débute le premier jour du mois d’Eloul et se poursuit jusqu’à Hochaana Rabba. Mais cette année, le Psaume 27 prend pour moi une signification nouvelle et profondément émouvante.
Le jour de Roch ‘Hodech Eloul, jour où nous avons entamé cette pratique, j’ai reçu une vidéo bouleversante. Dans cette vidéo, Sapir Cohen raconte son incroyable histoire en lien avec ce psaume.
Quelques mois avant le 7 octobre, Sapir ressentait une angoisse persistante, convaincue que quelque chose de terrible allait se produire. Craignant une maladie incurable, elle consulta son médecin pour un bilan de santé complet. Bien que les résultats soient normaux, elle ne pouvait se défaire de la sensation que sa vie était en danger.
En quête de réponses, elle trouva en ligne une suggestion : réciter le Psaume 27 pendant 30 jours consécutifs, ce qui apporterait la guérison. Désespérée, elle s’engagea dans cette pratique, récitant le psaume chaque jour pendant un mois.
Le dernier jour de sa récitation fut le 7 octobre.2
« Je me souviens qu’au cours de la dernière semaine de récitation, j’ai commencé à prêter une attention particulière aux mots », raconte Sapir. « J’étais perplexe – ce psaume parle d’ennemis et de malfaiteurs, mais je ne me battais pas contre des ennemis ; je pensais être malade. Comment cela s’appliquait-il à moi ? »
Ce jour-là, lorsque des terroristes pénétrèrent dans son abri anti-bombes, la peur de Sapir se transforma en lucidité. « Soudain, je me suis rappelé les paroles du psaume, et j’ai su que je survivrai. »
Sapir continua à réciter ce psaume – la seule prière qu’elle connaissait par cœur – chaque jour de sa captivité. Un jour, ses ravisseurs lui ont même demandé si elle savait prier et lui ont suggéré de le faire à haute voix. C’était un moment surréaliste pour elle, assise là avec ses ravisseurs, récitant les paroles du roi David : « Mes adversaires et mes ennemis se dressaient contre moi ? Ils trébuchèrent et tombèrent ! »
D.ieu merci, elle a été libérée et est maintenant de retour chez elle, saine et sauve.
Entendre cette histoire le jour de Roch ‘Hodech Eloul a donné une nouvelle signification à la récitation du Psaume 27 pour moi. Penser à Sapir et à sa foi renforce la mienne.
Malheureusement, nous avons encore beaucoup d’ennemis, et de nombreux frères et sœurs sont encore captifs, ayant désespérément besoin de nos prières. Alors que nous continuons à traverser ce mois de Eloul, unissons-nous pour réciter quotidiennement le Psaume 27, en priant pour leur retour en sécurité et pour la paix.
Comme le dit le dernier verset du Psaume 27 :
« Espère en l’Éternel, fortifie-toi, que ton cœur se raffermisse ; espère en l’Éternel ! »
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