1. Son nom était Israël
Le leader juif connu sous le nom de Baal Chem Tov s’appelait en réalité Israël, fils d’Eliezer et de Sarah. Son nom, Israël, reflétait sa destinée : apporter vitalité et espoir à la nation d’Israël.
2. Il fut un guérisseur
Autrefois, un baal chem était un guérisseur populaire, quelqu’un qui utilisait un mélange d’herbes, de remèdes et d’incantations pour soigner les malades. À une certaine période, le Baal Chem Tov exerça la fonction de baal chem, apportant soulagement, espoir et guérison aux masses.
3. Il fonda le mouvement ‘hassidique
Le mouvement ‘hassidique, qui apporta une inspiration bien nécessaire au judaïsme d’Europe de l’Est et qui, pour beaucoup de Juifs, réintroduisit la dimension mystique du judaïsme, peut être directement retracé aux enseignements et au leadership du Baal Chem Tov.
4. Il devint orphelin à un jeune âge
À l’âge de cinq ans, Israël perdit ses deux parents. Avant sa mort, Reb Eliézer appela son fils à son chevet et lui dit : « Ne crains personne, sauf D.ieu. Aime chaque Juif de tout ton cœur et de toute ton âme, peu importe qui il est. » Ces deux directives servirent de base au mode de service divin d’Israël et à ses enseignements révolutionnaires.
Livré en grande partie à lui-même, il passait beaucoup de temps à parcourir les forêts, admirant les créations divines. Au cours d’une de ces excursions, il rencontra un saint homme, un érudit de la Torah qui cachait sa grandeur et lui permit de l’accompagner dans ses pérégrinations, mais sans jamais révéler son identité.
5. Le 18 Eloul était son jour spécial
Le Baal Chem Tov est né le 18 Eloul de l’année 5458 (1698).
Le jour de son 16ème anniversaire, le 18 Eloul 5474, le prophète Élie lui apparut et lui expliqua à quel point D.ieu appréciait les prières simples et la foi inébranlable du peuple. Cela l’inspira à s’adresser aux gens simples, souvent ignorés par l’élite érudite, et à les encourager à louer D.ieu et à Lui adresser leurs prières.
Le jour de son 26ème anniversaire, il reçut la visite d’A’hia de Shilo, le prophète biblique, qui lui enseigna de nombreux secrets de la Torah pendant les 10 années suivantes.
Le jour de son 36ème anniversaire, il fut informé que le moment était venu de révéler son identité et de diffuser ses enseignements et sa nouvelle approche du service de D.ieu.
6. Il fut assistant du maître d’école
À certains moments, le jeune érudit acceptait le simple emploi de bahelfer, « assistant du maître d’école », accompagnant les enfants à leurs leçons. Il en profitait pour partager des histoires et des leçons inspirantes avec eux. Son successeur, le Maguid de Mézeritch, déclara plus tard : « Si seulement nous embrassions un rouleau de la Torah avec autant d’amour que mon maître embrassait les enfants lorsqu’il les emmenait au ‘heder en tant qu’assistant du maître ! »
7. Il établit sa cour à Mezhibozh
Avec le temps, le Baal Chem Tov et ses enseignements devinrent bien connus, et les gens affluèrent à sa cour dans la ville de Mezhibozh, qui devint le centre du mouvement ‘hassidique. Même après sa mort, la ville resta un centre important du ‘hassidisme et de nombreux grands rabbis y résidèrent.
8. Il prônait trois amours
Le Baal Chem Tov fonda son mouvement sur trois piliers : l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et l’amour du prochain juif, enseignant que chacun de ces piliers ne pouvait être complet sans les deux autres.
9. Il voyait la main divine dans chaque chose
Le Baal Chem Tov enseignait le concept de la hashga’ha pratit, c’est-à-dire que D.ieu non seulement recrée et dirige l’univers à chaque instant, mais qu’Il est également intimement impliqué dans chaque détail de la vie de chaque créature, en particulier la nôtre. Même le ver le plus petit a un rôle à jouer dans la grande symphonie divine, et chaque événement est une étape cruciale vers l’accomplissement ultime de ce monde dans les temps messianiques.
10. Des centaines d’histoires sont racontées à son sujet
Il existe d’innombrables histoires racontées sur le Baal Chem Tov mettant en avant sa sainteté, son immense érudition en Torah et son amour inconditionnel pour tout le monde. Beaucoup d’histoires relatent également sa capacité miraculeuse à voir au plus profond des cœurs ou à sauver des communautés du danger. De nombreuses histoires évoquent aussi ses voyages mystérieux avec ses disciples après le Chabbat.
Lire : Histoires du Baal Chem Tov
11. Ses disciples allaient de l’érudit au simple paysan
Le mouvement du Baal Chem Tov se répandit dans toute l’Europe de l’Est, attirant des disciples de toutes les strates de la société juive. Certains étaient des gens simples, inspirés par son message leur enseignant qu’ils étaient précieux aux yeux de D.ieu. D’autres étaient des érudits avancés de la Torah, attirés par la dimension mystique et émotionnellement satisfaisante qu’il ajoutait à leur compréhension du judaïsme, intellectuellement mature mais spirituellement étriquée.
Parmi ses principaux élèves, citons Rabbi Aryeh Leib (le « Grand-père ») de Shpola, Rabbi Mena’hem No’houm de Tchernobyl, Rabbi Mikhel de Zlotchev, Rabbi Na’hman de Horodenka, Rabbi Pin’has de Koretz, Rabbi Yaakov Yossef de Polnoye et Rabbi Zeev Volf Kitzes.
Après son décès, son principal disciple, Rabbi Dov Ber, le Maguid de Mézeritch, assuma la direction du mouvement ‘hassidique.
En savoir plus sur le Maguid de Mézeritch
12. Ses enseignements sont la clé de l’ère messianique
Dans une lettre à son beau-frère, Rabbi Guershon de Kutov, le Baal Chem Tov relata une rencontre merveilleuse qu’il eut « en haut » avec le Machia’h lui-même. En réponse à sa question sur la venue de la rédemption finale, le Machia’h lui répondit : « Quand tes enseignements seront diffusés et révélés dans le monde... »
Lire : Quand viendras-tu?: La question du Baal Chem Tov au Machia’h
13. Ses descendants ont poursuivi ses voies
Le Baal Chem Tov laissa un fils et une fille. Son fils, Rabbi Tzvi, était un homme saint qui choisit de ne pas diriger les ‘hassidim après la mort de son père. Sa fille, Odel, était également très réputée et figure en bonne place dans l’histoire de la tentative du Baal Chem Tov de visiter la Terre Sainte.
Parmi ses petits-enfants, on compte Rabbi Baroukh de Mezhibozh et Rabbi Moché ‘Haïm Éphraïm de Sudilkov. Leur sœur, Feiga, était la mère de Rabbi Na’hman de Breslev.
14. Il n’a écrit aucun livre
Tous les enseignements du Baal Chem Tov que nous avons aujourd’hui ont été consignés dans les livres de ses élèves et petits-enfants, à commencer par le Toldot Yaakov Yossef, écrit par Rabbi Yaakov Yossef de Polnoye, qui fut le premier livre ‘hassidique imprimé.
De nombreux enseignements ont été recueillis et publiés à titre posthume sous le nom de Keter Chem Tov. Ses enseignements sont développés, approfondis et appliqués de manière pratique dans le Tanya, écrit par l’élève de son élève, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi.
15. Sa vie continue d’inspirer
Le Baal Chem Tov s’est éteint le premier jour de Chavouot en 5520 (1760), entouré de ses disciples les plus dévoués. Plus de 250 ans plus tard, le mouvement ‘hassidique a survécu à l’épreuve du temps, prouvant que la lumière allumée par le saint Baal Chem Tov continue d’éclairer notre chemin, pavant la voie pour le jour où la lumière divine remplira la terre et où la connaissance de D.ieu sera aussi répandue que l’eau dans l’océan.
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