Chabbat Na’hamou (litt. « le Chabbat de la Consolation ») est le Chabbat qui suit le jeûne de Ticha Beav, ainsi nommé en raison du passage lu pour la haftara : « Na’hamou, na’hamou ami » – « Consolez, consolez mon peuple. »1 Après les Trois Semaines de ténèbres et de destruction, D.ieu console le peuple juif à travers les paroles de Son prophète Isaïe. Cette haftara est la première d’une série de lectures connues sous le nom de chiva dene’hemata, « les sept de consolation », lues au cours des sept semaines entre Ticha Beav et Roch Hachana.

La signification de Chabbat Na’hamou

Le Midrash explique que le mot « consolez » apparaît deux fois en raison de la double nature de la consolation : une fois pour la destruction du Premier Saint Temple et une autre pour la destruction du Second Temple.2

La consolation de D.ieu pour la destruction des Temples réside dans Sa promesse qu’un Troisième Saint Temple sera construit après la venue de Machia’h. Cette lecture nous rappelle la promesse divine que le moment viendra où les exilés juifs rentreront chez eux avec l’arrivée de Machia’h.

Cette lecture nous assure de la promesse divine que le moment viendra où les exilés juifs rentreront chez eux avec l’arrivée de Machia’h.

Lire : Chabbat Na’hamou : les deux Temples réunis

Comment Chabbat Na’hamou est-il observé ?

Pour beaucoup, Chabbat Na’hamou est un moment de plaisir et de célébration, alors que nous savourons la libération de la pesanteur et de la tristesse des semaines passées.

Les 7 Haftarot de Consolation (Shiva Dene’hemata) :

  1. Na’hamou Na’hamou (Isaïe 40,1-26)
  2. Vatomer Tziyon (Isaïe 49,14-51,3)
  3. Aniyah So’arah (Isaïe 54,11-55,5)
  4. Anokhi Anokhi (Isaïe 51,12-52,12)
  5. Roni Akarah (Isaïe 5,1-10)
  6. Koumi Ori (Isaïe 60,1-22)
  7. Sos Assis (Isaïe 61,10-63,9)