À 4 heures du matin, vendredi dernier, c’était accompagnée d’un petit groupe de membres de sa famille et de familles d’autres otages détenus par des terroristes à Gaza que Noa Argamani s’est rendu au Ohel dans le Queens à New-York, le lieu où repose le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie, pour prier.
L’ancienne otage, secourue de Gaza lors d’un raid audacieux par les forces de sécurité israéliennes le 8 juin, a prié sur ce site sacré, exprimant sa gratitude pour sa propre liberté et priant pour le retour sain et sauf de plus de 100 hommes, femmes et enfants encore retenus en captivité. En plus du mot traditionnel laissé au Ohel, Noa a déposé des photos des otages ainsi que leurs noms.
Elle a ensuite rejoint le Rav Mendel Fogelman, directeur du centre ‘Habad-Loubavitch du Centre du Massachusetts et partenaire du Projet pour les Victimes du Terrorisme de l’Organisation de la Jeunesse Loubavitch en Israël, pour une visite au 770, le siège du mouvement ‘Habad-Loubavitch. Là, les Argamani ont visité et prié dans la synagogue située dans le bureau du Rabbi.
Noa Argamani, âgée de 26 ans, avait été enlevée par des terroristes du Hamas lors du massacre du festival de musique de Réim le 7 octobre. Des images et vidéos d’elle – parmi les premières diffusées par le Hamas ce jour-là – la montrant implorant ses ravisseurs depuis l’arrière d’une moto, le bras tendu et criant « ne me tuez pas », ont été parmi les premiers signes de la brutalité qui attendait les otages.
Elle tendait la main à Avinatan Or, 31 ans, également kidnappé ce jour-là. Il est à ce jour encore détenu à Gaza.
En novembre, le père de Noa, Yaakov Argamani, s’est joint à 170 autres membres de familles d’otages pour une visite à New York afin de prier sur la sépulture du Rabbi. Organisé par le Projet pour les Victimes du Terrorisme de l’Organisation de la Jeunesse Loubavitch, le vol a été affrété dans le seul but de permettre aux membres des familles de prier pour un miracle sur ce site sacré.
Yaakov a prié pour la libération de sa fille et a été vu tenant une photo d’elle portant les mots « bring her home now » (« ramenez-la maintenant »).
À l’époque, le Rav Yehuda Krinsky – membre du secrétariat du Rabbi et président du Merkos L’Inyonei Chinuch et de Machne Yisrael, les branches éducatives et sociales du mouvement ‘Habad – avait adressé des mots d’espoir aux présents.
« Nos jours et nos nuits sont consacrés à la prière, demandant que vos proches – nos proches – rentrent chez vous sains et saufs, physiquement et spirituellement », avait alors dit le Rav Krinsky.
À ce moment-là, Yaakov ne savait même pas si sa fille était vivante.
La confirmation de l’état de Noa est finalement devenue plus claire lorsqu’elle est apparue dans une vidéo des otages diffusée par le Hamas en janvier. Mais ce n’est que le 8 juin, 245 jours après sa capture, qu’elle et trois autres otages ont été secourus de Gaza lors d’une opération conjointe des Forces de Défense Israéliennes, du Shin Bet et de la police israélienne.
La mère de Noa, Liora, qui était en phase terminale et avait exprimé son dernier souhait de revoir sa fille, était là pour l’accueillir. Elle a quitté ce monde trois semaines plus tard.
Selon le gouvernement israélien, 120 otages restent encore en captivité à Gaza.
Pour une liste complète de leurs noms et pour dire une prière pour leur retour sains et saufs, visitez : Chabad.org/Hostages.
Commencez une discussion