À tous ceux qui ont offert leurs vœux de bon anniversaire et leurs bénédictions, ainsi qu’à ceux qui enverront encore leurs bénédictions : puisse chacun d’entre vous être béni.
De plus, nous « Prions pour le bien-être de l’État » où, par la Providence divine, nous résidons – son gouvernement et l’individu élu pour le diriger. Il représente toute la nation.
Ainsi, en plus des remerciements adressés à chacun, il est approprié de répondre aux bénédictions envoyées par le président des États-Unis, surtout compte tenu de sa blessure actuelle.
Le simple fait que la récente tentative d’assassinat ait pu réellement avoir lieu est incompréhensible. C’est le contraire qui aurait dû être le cas. Mais le fait est que cet événement négatif a eu lieu, et par la grâce du Ciel, la blessure est en cours de traitement et le rétablissement sera non seulement rapide mais aussi complet.
Pourtant, bien qu’il soit encore en convalescence, il a envoyé ses bénédictions, en les écrivant et en les signant même de sa main. Il est donc tout à fait approprié d’exprimer de la gratitude et de répondre aux bénédictions exprimées par d’autres bénédictions.
Puisqu’il est une personne « sur qui le public compte », et dans la mesure où « les cœurs des rois et des princes sont entre les mains de D.ieu », par qui la volonté de D.ieu s’accomplit pour le bien du public, y compris les citoyens juifs vivant dans ce pays et ceux des autres peuples qui y vivent, il mérite pleinement, comme il est indiqué dans la Torah de Vérité, la Torah de Vie, une bénédiction spéciale et spécifique.
En vérité, sa bénédiction était destinée à tout le mouvement qui a été amené ici par mon beau-père, le Rabbi, connu sous le nom de Loubavitch ou de ‘Habad. Mais en pratique, elle a été adressée à une personne qui représente le mouvement.
En tant que tel, il m’appartient de lui souhaiter publiquement et de tout cœur un rétablissement rapide et complet.
En même temps, un rappel de son devoir et de sa responsabilité vitale d’utiliser les possibilités, les capacités et les pouvoirs accordés à une personne choisie par le public, surtout dans un pays composé de nombreuses nationalités, qui font ensemble leur choix selon la volonté de la majorité. Et la minorité, elle aussi, l’accepte alors comme son président et représentant, l’autorisant à gérer en leur nom toutes les affaires de leur pays, tant étrangères que nationales.
Puisse le Président utiliser ce pouvoir pour le bien public et privé. La Torah exige qu’un vrai leader plaide pour l’intérêt de la communauté et pour l’intérêt de l’individu, et la Torah ne demande clairement pas l’impossible. Il est donc certain que ces deux objectifs peuvent être atteints sans contradiction entre l’intérêt public et les intérêts de l’individu, mais de telle sorte que les deux se complètent concrètement.
Un chef d’État qui dirige selon ce principe peut être privilégié d’accomplir la Volonté du Créateur – qui conduit le monde dans chaque détail particulier, le Roi de tous les rois, D.ieu Tout-Puissant, béni soit-Il – d’accomplir Sa Volonté entièrement avec joie et bonheur. Lorsqu’il prend fermement une telle décision, D.ieu l’aide, assurant que les objectifs sont atteints encore plus complètement que ce qui avait été envisagé. Cette approche doit être basée sur le principe que le rôle et l’autorité d’un chef d’État sont conférés par D.ieu, qui continue de lui accorder la force de les accomplir.
Ce message doit être clair pour tous ceux qu’il influence, la connaissance que son leadership est imprégné d’une foi en un D.ieu Unique, le D.ieu de Vérité qui conduit chaque détail dans ce monde, et certainement « les cœurs des rois et des princes », et surtout un pays qui joue un rôle central dans le monde entier. Lorsque son travail est basé sur la foi simple, une foi complète, en le Créateur qui dirige le monde – une foi qui proclame publiquement « In G‑d We Trust ».1 Pas une foi ordinaire, mais une confiance à travers laquelle on se consacre entièrement à D.ieu, de sorte que c’est D.ieu qui dirige tout tandis que le mortel est l’agent qui exécute Sa Volonté ici-bas.
Une telle foi fortifiera sûrement sa santé spirituelle et, par conséquent, sa santé physique également. Cela bénéficiera aussi à toutes ses décisions et à toutes ses affaires, surtout celles qui affectent tout le pays, les rendant doublement bonnes, « bonnes pour le Ciel et bonnes pour l’humanité ».
Comme mentionné plusieurs fois, il y a ceux qui pensent à tort qu’il s’agit de deux idéaux distincts. En vérité, chaque action pour le bien de l’humanité doit être imprégnée d’une foi en ce qui est bon pour le Ciel, et chaque fois que l’on agit pour le Ciel, cela accomplit et suscite des bénédictions non seulement pour soi-même, mais aussi pour toute l’humanité.
Comment a-t-il été possible qu’une personne entreprenne une action aussi incompréhensible, qui va à l’encontre de toute raison et de tout bon sens ?
Historiquement, il a été avancé que la racine de tout crime est la pauvreté, qui aigrit l’esprit humain et conduit à des sentiments de vengeance...
Tout d’abord, cela contredit l’enseignement du Talmud qui énonce le contraire : « Soyez vigilants avec les enfants des pauvres, car d’eux jaillira l’érudition de la Torah » – précisément à cause de leur pauvreté.
Et cela se vérifie dans le monde en général : lorsque les enfants des pauvres reçoivent une éducation appropriée, le fait qu’ils soient financièrement désavantagés, se trouvant à un niveau inférieur de l’échelle économique par rapport à leurs pairs, les motive à déployer encore plus d’efforts, avec une plus grande détermination, pour être droits, bons et vertueux, surpassant ceux qui ne sont pas financièrement défavorisés et qui viennent d’un milieu de classe moyenne ou aisé.
Nous voyons dans le cas présent que la personne qui a commis la tentative d’assassinat n’était pas du tout pauvre – au contraire, elle a grandi dans la richesse. « Son père ne l’a jamais grondé », et apparemment, rien ne lui a été refusé.
Donc, s’il devait être avancé que la pauvreté est la racine du crime, cet incident montre clairement que pour trouver la cause profonde de telles actions déplorables, nous ne pouvons pas nous tourner vers le contexte économique de la personne, mais ailleurs.
Où peut-on trouver la cause profonde ?
Le cas présent nous en indique la direction : l’éducation.
Tout d’abord, « son père ne l’a jamais grondé » – la prétention au nom du « libéralisme » que l’on ne doit pas interférer dans la vie d’un enfant, et qu’il doit être autorisé à agir librement. Quant au verset « l’homme naît comme un âne sauvage » – « eh bien, dit-on, si D.ieu l’a créé ainsi, ce n’est pas l’affaire de son père et de sa mère de le guider » ; ils lui permettent de « pâturer » et de se comporter comme il l’entend.
Il est vrai que d’après la loi, la scolarisation est obligatoire, mais quelle est la philosophie du système d’éducation publique ? Que peut-on attendre des écoles publiques ?
Seulement de transmettre des connaissances séculaires, et non de former, cultiver ou structurer l’intériorité de l’enfant de sorte qu’il développe de bonnes qualités de caractère et qu’il reconnaisse qu’avec tous les faits qu’il apprend à l’école, la chose la plus importante à apprendre est comment faire le bien autour de lui, et qu’il y a en cela le plus grand bénéfice pour lui-même, également. Cela est complètement omis du programme scolaire. Et tout ce qui est inclus, est enseigné par la peur de la punition : que s’il est assez stupide pour se faire attraper par la loi, il sera puni.
Et cela ne fait qu’aggraver l’attitude résultant de l’enseignement qu’il peut faire ce qu’il veut et que ses intérêts personnels priment sur tout le reste, et qu’il peut donc certainement concevoir un stratagème pour éviter la punition.
Et concrètement, comment peut-il démontrer sa supériorité ? En causant de la douleur ou des dégâts, prouvant ainsi qu’il n’a pas peur de ceux qui l’entourent.
Le concept qu’au-dessus de lui il y a « un Œil qui voit et une Oreille qui entend », il ne l’a jamais entendu prononcer de manière sincère. Et si d’aventure cela lui a été mentionné, c’était de manière superficielle. Non seulement cela, mais dès le premier jour où il est allé à l’école, il lui a été clairement expliqué que ce n’est pas le rôle de l’école de s’impliquer dans le développement de son caractère et de son éthique ; au contraire, on lui dit qu’il est une personne indépendante et que l’école offre simplement l’opportunité d’accumuler des connaissances qu’il peut ensuite utiliser à sa guise. Toute discussion sur l’éthique est, au mieux, basée sur la peur de la punition, et cela sape l’attention et la croyance de l’étudiant – intentionnellement ou non – qu’il y a « un Œil qui voit et une Oreille qui entend » toutes ses actions.
Si cela lui avait été inculqué correctement, alors tout comme si l’agent de sécurité se tenait juste à côté de lui, le regardant sortir l’arme, il aurait été dissuadé de commettre un crime.
Mais que se passe-t-il s’il se tient derrière l’agent de sécurité ? Penser à D.ieu au Ciel, Qui a « un Œil qui voit et une Oreille qui entend »... – personne ne lui a jamais appris à penser à D.ieu. Il profite donc de la richesse et de la liberté accordées par ce pays – non pas pour servir D.ieu et être paisible, non pas pour servir le Créateur du monde, car on ne lui a jamais enseigné de telles choses. Tout ce qu’il a jamais entendu à ce sujet était un verbiage superficiel, revenant immédiatement à des discussions matérialistes.
Un patient gravement malade peut être guéri par l’une de deux approches. L’une consiste à attendre qu’il soit en grave danger, puis à commencer à chercher un remède, ou il peut être envoyé à l’hôpital où il sera confiné en raison de son état instable.
Mais il existe aussi la bonne approche : s’assurer dès le départ que « toutes les maladies que J’ai infligées à l’Égypte ne t’atteindront pas ». La maladie du crime est une réalité, mais reconnaître qu’elle est réelle devrait entraîner un changement réel : la reprogrammation immédiate du système éducatif pour arrêter cette maladie avant qu’elle ne se manifeste.
Pour résumer :
Premièrement, l’incident récent est un signal d’alarme appelant à l’action : certes, le processus doit commencer par une résolution, mais pendant le temps nécessaire pour qu’elle soit examinée par les comités, qu’un vote soit organisé, et qu’un référendum national soit tenu... – qui sait quelles tragédies peuvent survenir, à D.ieu ne plaise, entre-temps.
La vérité est que nous ne proposons pas une « nouvelle » résolution ; elle est basée sur la Bible dont les valeurs sont acceptées par toutes les nations, et certainement dans ce pays :
L’éducation des jeunes de la nation doit être fondée sur « Je suis l’Éternel ton D.ieu » – qu’il existe un Créateur qui a fait tout ce que l’enfant a dans la vie, qui est la Source de la force de l’enfant et qui accorde la vie à l’enfant en tous lieux et en tout temps.
Alors, quand vous lui enseignez : « Ne vole pas, ne tue pas... », puisque l’enfant a déjà internalisé sa foi en D.ieu, il sera effectivement dissuadé. Alors il ne sera pas nécessaire de traiter cette « maladie », car elle cessera d’exister ; l’état des jeunes de la nation ne se détériorera plus ; certainement pas au point de nuire à la vie des autres – ce qui bien sûr nuit aussi à la vie du coupable.
C’est l’autre point que le Président souligne dans ses salutations d’anniversaire : il tient en haute estime les efforts sincères et intenses déployés par le Mouvement pour la cause de l’éducation. En effet, cela a été le sujet fondamental qui a été mis en avant ici ces dernières années – le besoin crucial d’une éducation droite. Et ces dernières années, les présidents ont signé des proclamations déclarant un jour spécifique de l’année comme « Jour de l’Éducation, USA », une journée consacrée à la réflexion constructive sur une éducation droite – une éducation qui mettra l’enfant sur le droit chemin ; et même si au début l’enfant ne le voit pas comme étant « son propre » droit chemin, ce n’est que parce qu’il est aux premiers stades de sa compréhension de la chose. Il ne sera alors pas nécessaire de mettre l’accent sur la peur de la loi, parce qu’il sera éduqué dès sa plus tendre enfance – au début à la maison ; et cela continuera à l’école, quelle que soit l’école.
À ce moment-là, la responsabilité principale de l’école commence : sevrer chaque élève de la sauvagerie de la jeunesse, et le développer en un être humain droit. Cela se fait en se concentrant sur le caractère de l’enfant, en plaçant cela au premier plan de l’esprit de l’enfant. Et seulement ensuite en lui expliquant que pour l’aider à devenir un être humain plus productif, il a besoin d’étudier les sujets enseignés à l’école.
Chaque enfant et tous les enfants de ce pays et de tous les pays devraient commencer leur journée scolaire par un rappel sincère de leur enseignant qui est lui-même un modèle et croit en cela – et cela doit influencer leur action – que « l’Éternel ton D.ieu » a « un Œil qui voit et une Oreille qui entend ».
Alors la paix et la tranquillité régneront dans le pays – la paix entre un homme et un autre, paix entre une ville et une autre, et la paix dans tout le pays, s’étendant aux autres pays avec lesquels il entretient des relations. Ce sera une paix véritable parce qu’elle émane de « Celui qui accorde la paix », « Dont le nom est Paix », la rendant durable et omniprésente.
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