Si vous lisez les biographies des grands esprits de l’histoire, ces individus qui ont conçu et élaboré des philosophies, des théorèmes et des systèmes académiques qui ont favorisé le développement de l’intelligence et de la connaissance humaines, vous vous rendrez compte que malgré leurs énormes contributions intellectuelles à l’humanité, la vie privée de bon nombre de ces personnalités célèbres ne reflétait pas leurs nobles idées. Sur le plan personnel, leur comportement moral laissait beaucoup à désirer.
Lorsque tu approcheras d’une ville pour lui faire la guerre... tu ne devras pas détruire ses arbres. Tu pourras en manger, mais tu ne dois pas les couper. Tu ne couperas que les arbres dont tu sais qu’ils ne donnent pas de nourriture. (Deut. 20, 19-20)
En nous expliquant comment mener une guerre, la Torah nous donne également des conseils pour lutter contre les forces qui freinent notre croissance spirituelle personnelle.
Le plus grand bienfait d’un arbre est le fruit qu’il produit. De même, la plus grande caractéristique de l’homme doit être le fruit que son intellect produit – la connaissance doit être absorbée par nos émotions pour donner lieu à des sentiments corrects et ensuite à des actions bénéfiques.
Notre compréhension intellectuelle ne peut rester dans le domaine de l’abstrait, mais doit affecter nos actions. Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons nous considérer comme des êtres humains pleinement développés et complets.
« Les arbres dont tu sais qu’ils ne donnent pas de nourriture doivent être coupés. » L’intellect qui reste froid et distant est comme un arbre qui n’a pas produit de fruits – il n’a pas rempli sa fonction.
Ce verset est un rappel nécessaire que le véritable test d’un individu n’est pas tant ses qualités intellectuelles que la façon dont il affine et élève ses émotions et ses actions.
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