Youd-Beth et Youd-Guimel Tamouz, l’anniversaire de la libération du Rabbi Précédent de la prison et de l’exil, est associé à la tâche spirituelle de répandre les sources de la ‘Hassidout vers l’extérieur. Chaque année, la célébration de cette fête nous donne une nouvelle énergie pour accomplir ce devoir. Une expression appropriée de cela réside dans le fait que chacun renforce son observance de la Torah de la manière suivante :
En plus de ses séances d’étude quotidiennes, chacun devrait ajouter – selon ses capacités – une séance spéciale d’étude de Niglé (les dimensions révélées de la loi de la Torah) et une séance spéciale d’étude de Pnimiout HaTorah (les dimensions mystiques et profondes de la Torah). Un concept dans chacun de ces domaines d’étude devra être étudié avec une concentration approfondie.
Cela concerne chaque Juif – homme, femme et enfant. En effet, même un jeune enfant sait qu’il a un corps, un aspect de son être régi par les limites naturelles de l’existence matérielle, et une âme, une entité spirituelle qui transcende ces limites. De même, il y a « le corps de la Torah », le Niglé, l’aspect de la Torah qui se rapporte aux limites du monde en général, et « l’âme de la Torah », Pnimiout HaTorah,1 qui transcende ces limites.
Nos corps et nos âmes sont liés. Il est donc préférable que ces deux études soient fusionnées, c’est-à-dire d’étudier un concept dans lequel ces deux dimensions, Niglé et Pnimiout HaTorah, sont réunies. Cela implique d’étudier le sens simple d’un concept selon la loi de la Torah, puis d’approfondir sa signification spirituelle profonde. Le potentiel d’une telle étude se trouve dans les enseignements de tous les Rabbis de ‘Habad des générations successives, en particulier dans plusieurs des enseignements qui ont été récemment publiés.2
Cela devrait conduire à l’accomplissement des mitsvot behidour, d’une manière belle et consciencieuse, d’une manière qui fusionne le corps et l’âme, c’est-à-dire que l’intention (l’âme) de la mitsva soit révélée et soulignée en même temps que son accomplissement concret (son corps). Cela devrait nous motiver à accomplir les mitsvot d’une manière qui dépasse les obligations minimales de la loi.
Cela devrait notamment s’exprimer dans la mitsva de la tsédaka. Nous devrions augmenter nos dons à la tsédaka (le corps de la mitsva) et accroître la chaleur et la préoccupation pour autrui avec lesquelles nous la donnons (son âme). En tant qu’expression de la mitsva « Aime ton prochain comme toi-même »,3 il convient de transmettre ces suggestions à d’autres de sorte qu’ils soient aussi motivés à prendre part à ces activités.
Puissent ces efforts nous permettre de passer de la rédemption de Youd-Beth et Youd-Guimel Tamouz à la rédemption complète et ultime, qui révélera la nature intérieure et positive de la période des Trois Semaines qui approche. Et au fur et à mesure que nous progresserons vers cette Rédemption, nous mériterons une multitude de miracles, une succession ininterrompue de prodiges divins, menant aux prodiges ultimes dont nous serons témoins lors de l’accomplissement de la prophétie : « Comme aux jours de ta sortie d’Égypte, Je te ferai voir des prodiges »,4 avec l’avènement de la Rédemption ultime. Puisse-t-elle se produire dans un avenir proche.
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