Le Talmud explique que l’on peut trébucher ou tomber dans une pièce obscure, et qu’un tel environnement peut donc conduire à des querelles familiales. En y apportant la lumière, les bougies de Chabbat établissent ainsi la tranquillité du foyer. Les bougies diffusent également une lueur douce, chaleureuse et festive sur le repas de Chabbat, favorisant l’atmosphère si particulière de ce saint jour.

À un niveau plus profond, les maîtres ‘hassidiques expliquent que les divers composants de la bougie ou de la lampe – l’huile ou la cire qui alimente la flamme, la mèche qui véhicule l’huile et « ancre » la flamme, la variété de nuances de lumière dans la flamme qu’elles produisent ensemble, le récipient qui les contient – se rapprochent des différents composants de l’être humain : notre corps ; notre âme multicouche avec ses aspirations complexes, voire paradoxales ; nos accomplissements.

La bougie et sa flamme nous offrent la vision d’une union harmonieuse des contraires pour produire de la lumière, reflétant et manifestant en nous notre pouvoir d’unir harmonieusement les diverses forces en jeu au sein de notre propre être complexe pour éclairer notre environnement.