La campagne relative à l’étude des sujets de la Guéoula et de Machia’h – la Délivrance messianique – et à la préparation du peuple juif tout entier, et en fait du monde entier, à la venue de Machia’h est l’expression du motif profond de l’ensemble des directives et des mivtsaïm (les campagnes de mitsvot) du Rabbi : nous préparer à la révélation divine des temps messianiques, lorsque se réalisera la prophétie : « La gloire de l’Éternel se révélera, et toute chair verra que c’est la bouche de l’Éternel qui a parlé » (Isaïe 40,5).

La Chli’hout principale d’aujourd’hui

L’aspect nouveau qui s’est ajouté précisément ces derniers temps dans la avodat hachli’hout (« l’œuvre de mener à bien la mission qui nous a été confiée ») est qu’il s’agit désormais d’accueillir Machia’h Tsidkénou (« notre juste Messie ») lors de la véritable et complète Guéoula. [...]

Il s’agit là d’une nouveauté globale et essentielle. Non pas seulement d’un détail (ni même un principe général) dans la chli’hout, mais d’un concept primordial et tout à fait global, au point où il s’agit même du principe le plus global qui soit dans le judaïsme – la préparation à la venue de Machia’h – qui englobe de ce fait tous les motifs et tous les détails de la avodat hachli’hout.

Nous avons évoqué à de nombreuses reprises, et particulièrement au cours des dernières semaines et des derniers mois, que d’après l’annonce de nos Sages dans le Talmud selon laquelle toutes les échéances pour la venue de Machia’h sont déjà dépassées, et d’après l’annonce de mon beau-père, le Rabbi et chef de notre génération, selon laquelle nous avons également déjà fait techouva, au point que nous avons déjà achevé toute notre avoda (y compris [les tout derniers détails analogues au fait de] « polir les boutons ») et que nous sommes désormais prêts à accueillir Machia’h, la avoda et la chli’hout qui nous incombent à présent est d’être prêts à accueillir Machia’h Tsidkénou de façon concrète !

Il ressort de cela que l’objectif du Congrès International des Chlou’him qui se tient actuellement1 est que les Chlou’him se concertent et adoptent des résolutions positives qui seront mises en œuvre concrètement pour accomplir la chli’hout spécifique de notre temps : accueillir Machia’h Tsidkénou.

[...] Comme je l’ai dit précédemment, mon beau-père, le Rabbi et chef de notre génération, a fait savoir que nous avons déjà achevé tous les aspects de la avoda et que nous nous tenons prêts – dans ses mots : « Tenez-vous tous prêts » – à accueillir Machia’h Tsidkénou.

Cela est également visible (comme je l’ai évoqué plusieurs fois) dans le fait que les récents événements mondiaux ont vu l’accomplissement de nombreux signes de la Délivrance, à commencer par celui cité dans le Midrash Yalkout Chimoni selon lequel il est apparent que « le temps de votre Délivrance est arrivé » du fait que nous voyons « des nations se dresser les unes contre les autres », en particulier dans les pays arabes.2

[...] Et l’on peut également constater comment s’est accompli et continue de s’accomplir le critère selon lequel Machia’h « livrera la guerre de D.ieu et sera victorieux » dans un grand nombre de domaines, et ce, précisément dans un combat mené pacifiquement. De plus, le mot hébreu pour « victoire » – nitsa’hone – exprime également « l’éternité » – nits’hiouth – liée à la révélation évoquée dans les trois lettres du mot netsa’h : le noun [dont la valeur est 50] qui représente la Cinquantième Porte de l’Entendement, le tsadik [dont la valeur est 90] qui représente « Chnat HaTsadik – la Quatre-vingt-dixième Année » (comme les Juifs ont surnommé cette année)3 et ‘heth [dont la valeur est 8] représente la révélation de Machia’h Tsidkénou, qui est lié au nombre huit (les « huit princes » [dont Machia’h est le dernier]).

D’après cela il est compréhensible que dans la mesure où les chlou’him se tiennent depuis longtemps après l’accomplissement du début de la avodat hachli’hout pour diffuser la Torah et le judaïsme et pour répandre les sources de la ‘Hassidouth à l’extérieur, et depuis longtemps après le milieu de la avodat hachli’hout, au point où l’on a déjà terminé la chli’hout (comme le chef de notre génération nous en a informés, comme mentionné ci-dessus) et que, malgré cela, la véritable et complète Délivrance n’a pas encore eu concrètement, nous devons dire qu’il reste encore quelque chose à faire qui fera venir la Délivrance concrètement.

Cette chose est la suivante :

D’après l’enseignement selon lequel « en chaque génération naît un descendant de Yehouda qui est digne d’être Machia’h pour Israël », « un homme qui, de par sa vertu, est digne d’être le Libérateur, et lorsque le moment viendra, Hachem se révélera à lui et l’enverra rédimer le peuple juif » et d’après l’annonce de mon beau-père, le Rabbi, le chef de notre génération, le seul chalia’h de notre génération, le seul Machia’h de notre génération,4 selon laquelle nous avons déjà tout accompli, il est clair que commence à s’accomplir [la demande de Moïse à Hachem d’envoyer le Machia’h lorsqu’il lui dit au Buisson Ardent5  :] « Chla’h na beyad tichla’h – Envoie de grâce [dès à présent] celui que Tu enverras [dans les temps futurs] », ce qui est la chli’hout de mon beau-père, le Rabbi. Nous pouvons dès lors comprendre que la seule chose qui reste à présent dans la avodat hachli’hout est d’accueillir concrètement Machia’h Tsidkénou, afin qu’il puisse accomplir sa chli’hout concrètement et faire sortir tous les Juifs de la galouth (l’exil) !

[...] Nous pouvons en déduire la directive pratique qu’il convient de mettre en œuvre, alors que nous nous tenons au début et à l’ouverture du Congrès International des Chlou’him :

D’abord et avant tout, nous devons annoncer à tous les chlou’him et les informer que la avodat hachli’hout actuellement, [celle des chlou’him] ainsi que celle de chaque Juif, consiste à accueillir Machia’h Tsidkénou.

Cela signifie que tous les détails de la avodat hachli’hout de diffusion de la Torah et du judaïsme et de diffusion des sources de la ‘Hassidouth à l’extérieur doivent être pénétrés de ce point : comment cela mène à accueillir Machia’h Tsidkénou.

Cette idée est soulignée dans le thème du Congrès qui est « “Tous les jours de ta vie”, pour amener aux jours de Machia’h » : tous les aspects de notre avoda (de tous « les jours de ta vie », et au sein de chaque jour, de tous les aspects et de toutes les heures de la journée) doivent être pénétrés du but d’« amener aux jours de Machia’h » – non pas seulement « inclure les jours de Machia’h » (qui est la terminologie la plus souvent utilisée dans un tel contexte6 ), ce qui signifie que lui (le chalia’h) attend que Machia’h arrive7 et alors seulement il prendra part à cela et en profitera, mais il s’agit bien d’« amener », c’est-à-dire d’accomplir tout ce qui est en son pouvoir pour amener « les jours de Machia’h » au pluriel. Non pas seulement le début d’un seul jour, mais des jours aux pluriels – les « jours de Machia’h » (et non pas seulement le stade où Machia’h est « présumé être le Machia’h », mais l’ensemble des jours de Machia’h, y compris ceux qui verront la pleine réalisation des critères confirmant qu’il est bien le Machia’h, etc).

En termes simples, cela signifie qu’il faut retirer et amener du Congrès des Chlou’him des bonnes résolutions sur la façon dont il convient que chaque chalia’h se prépare lui-même et prépare tous les Juifs de son endroit, de sa ville etc, à accueillir Machia’h Tsidkénou en expliquant le concept de Machia’h tel qu’il est décrit dans la Torah Écrite et dans la Torah Orale, d’une manière assimilable par chacun selon sa propre compréhension. Cela inclut particulièrement l’étude des sujets de Machia’h et de la Guéoula, et ce, d’une manière de ‘hokhma, bina et daat.8

Puisqu’il s’agit de la avoda d’aujourd’hui, il est clair qu’elle concerne chaque Juif sans aucune exception.

[...] Un autre point important :

Maintenant que nous avons terminé la avodat hachli’hout, chaque chalia’h se présente devant le véritable méchaléa’h [mandant], Hachem, et L’informe : « J’ai accompli ma chli’hout. À présent, le moment est venu que Toi – si l’on peut s’exprimer ainsi – Tu fasses Ta chli’hout [car Hachem est aussi un chalia’h (comme il ressort du verset « Il ordonne Ses actions à Yaakov » etc), et ensemble avec les Dix Sefirot, l’Essence de D.ieu est elle-même Machia’h Tsidkénou] : « Chla’h na beyad tichla’h » – Envoie-nous Machia’h Tsidkénou concrètement !

Et même si l’on pouvait imaginer qu’Hachem souhaite garder les Juifs dans la galouth encore un instant, en raison de l’immense plaisir et de l’intense satisfaction que notre avoda en galouth lui procure, le Juif s’écrie : « [Le Talmud enseigne :] Accomplis tout ce que le maître de maison te dit de faire, sauf de sortir ». Nous devons accomplir tout ce que le Maître de Maison – Hachem – nous ordonne, « sauf de sortir », sauf de demeurer ne serait-ce qu’un instant de plus, à D.ieu ne plaise, dans une situation où nous sommes « sortis » de la table de notre Père. Nous demandons et exigeons, si l’on peut s’exprimer ainsi, à Hachem : « Chla’h na beyad tichla’h » dans l’année – et au début de l’année [5752 qui est la valeur numérique de] « Yad Tichla’h », et envoie la véritable et complète Délivrance !

Et avec le parachèvement de la avodat hachli’hout (évoquée à la fin du Likoutei Torah sur la parachat Berakha), il y a immédiatement la plénitude du mariage – évoqué dans le Cantique des Cantiques – d’Israël et du Saint béni soit-Il [en particulier par le fait que l’on prenne aussi la bonne décision d’étudier tout le Sefer Torah Or-Likoutei Torah, toutes ses parties jusqu’à leur fin, car à travers l’étude de la Torah dans ces sujets, cela accélère encore plus leur concrétisation].

Extraits de la Si’ha de Chabbat Parachat ‘Hayé Sarah 5752 (Sefer HaSi’hot 5752 vol. 1 pp. 97, 110-112)

Faites tout ce que vous pouvez pour faire venir Machia’h !

Ce qui a été dit précédemment concernant la mise en exergue de la Délivrance messianique (en particulier) ces temps-ci suscite un sentiment d’effarement :

Comment est-il possible que malgré tout ce qui s’est passé, nous n’ayons pas encore accompli la venue de Machia’h Tsidkénou dans la réalité concrète ?!... C’est quelque chose de totalement incompréhensible !

Un autre phénomène choquant est le fait que dix Juifs (et même de nombreuses dizaines) se réunissent, et à un moment opportun pour la Délivrance, et pourtant ils ne remuent pas ciel et terre pour provoquer la venue de Machia’h immédiatement. Et il n’est pas inconcevable pour eux, Ra’hmana litslane [que D.ieu nous sauve], que Machia’h ne vienne pas ce soir, et que demain Machia’h ne vienne pas non plus, et qu’après-demain Machia’h ne vienne pas non plus, Ra’hmana litslane !!

Et même lorsqu’ils crient « Ad mataï ? – Jusqu’à quand ? », c’est uniquement parce qu’on le leur a demandé. S’ils le pensaient vraiment et s’ils demandaient et criaient avec sincérité, il ne fait aucun doute que Machia’h serait déjà venu !!

Que puis-je faire de plus pour que tous les Juifs remuent le ciel et la terre, qu’ils sollicitent D.ieu avec sincérité et fassent en sorte de faire venir Machia’h concrètement, alors que tout ce qui a été fait jusqu’à présent n’a pas été efficace. La preuve en est que nous sommes toujours en galouth, et même – et c’est le plus grave – dans une galouth profonde en matière de service de D.ieu.

La seule chose que je puisse faire est de vous transmettre la chose : Faites tout ce qui est en votre pouvoir – des choses qui relèvent [de l’intensité] des lumières du tohou, mais dans [le cadre structurel] des réceptacles du tikounpour faire venir Machia’h Tsidkénou immédiatement !

Puisse Hachem vouloir qu’il se trouve enfin dix Juifs qui « se mettront en tête » qu’ils sont obligés d’agir sur D.ieu, et ils agiront sur D.ieu à n’en pas douter – comme il est écrit : « car c’est un peuple à la nuque raide » (dans un sens positif, et donc) « Tu pardonneras nos péchés et nos iniquités et Tu nous prendras comme Ta possession » – pour faire venir concrètement la véritable et complète Délivrance immédiatement.

Pour hâter et activer ceci encore plus par une action de ma part, je vais donner de nouveau à chacun d’entre vous de l’argent à donner en tant que mon chalia’h à la tsédaka, à propos de laquelle nos Sages disent : « Grande est la tsédaka car elle rapproche la Délivrance ».

Quant à moi, j’ai accompli ma part, et à partir de maintenant vous ferez, vous, tout ce qui est en votre pouvoir.

Puisse être la volonté d’Hachem qu’il se trouve parmi vous un, deux, trois qui élaborent une stratégie sur ce qu’il faut faire et comment le faire, et l’essentiel est qu’ils fassent en sorte qu’il y ait la véritable et complète Délivrance concrètement et immédiatement, et d’une manière joyeuse et enthousiaste. 

Extrait de la Si’ha du 28 Nissan 5751 (Sefer HaSi’hot 5751 vol. 2 p. 474)  

Vivre avec les concepts de la Délivrance et de Machia’h

Nous avons récemment évoqué la nécessité d’un regain tout particulier dans l’étude de la Torah dans les sujets de la Rédemption et du Machia’h, non pas (seulement) comme une ségoula pour hâter la venue de Machia’h et la délivrance, mais (aussi et) essentiellement pour commencer à « vivre » avec les concepts de Machia’h et de la Délivrance, « vivre avec le temps » de l’ère messianique, par le fait que l’esprit est rempli et pénétré de la compréhension de ces sujets tels qu’ils apparaissent dans la Torah. L’esprit le relaie ensuite au cœur qui en est pénétré émotionnellement pour aboutir à une conduite – déclinée dans les trois dimensions de la pensée, la parole et l’action – appropriée à cette période spécifique dans laquelle nous nous tenons au seuil de la Rédemption et pouvons pointer du doigt et dire : « Voyez, Machia’h est arrivé ! ».

Extrait de la Si’ha de Chabbat Parachat Balak 5751 (Sefer HaSi’hot 5751, Vol. 2, pp. 691-692).
Voir également la Si’ha du Chabbat Parachat Tazria-Metsora, 5751 (Ibid., pp. 501-502).  

Nous avons déjà terminé les préparatifs !

Mon beau-père, le Rabbi et leader de notre génération, a statué et déclaré – déjà à son époque – que la avoda était désormais terminée, et qu’il ne restait plus qu’à « polir les boutons ». Et puisque cela fait plusieurs décennies (plus de trente-huit ans9 ) que nous polissons les boutons, il est certain qu’à notre époque nous avons aussi achevé la avoda de polir les boutons.

D’ailleurs, il ne convient pas de polir les boutons de manière exagérée : on voit bien qu’un frottage excessif érode le bouton et abîme son apparence !

Dès lors, il est tout-à-fait évident que l’empressement d’Hachem dans l’avènement immédiat de la Délivrance est à présent nécessaire et s’impose (si l’on peut s’exprimer ainsi).

Extrait de la Si’ha du 2 Nissan 5748 (Sefer HaSi’hot 5748, Vol. 1, p. 355)

Il est à l’aise dans la Galouth !

Lorsqu’on se trouve pendant la fête de Pessa’h, le « Temps de notre Liberté », et que l’on dit à un Juif que puisque le moment lui-même « proclame » la nécessité de la liberté, et comme la liberté véritable est [...] celle de la véritable et complète Délivrance, il lui incombe de tempêter et de se plaindre de la durée de la galouth [l’exil], de s’écrier « Ad mataï ! – Jusqu’à quand ! » et de demander et d’exiger que la Délivrance ait lieu immédiatement.

Quelqu’un pourrait objecter et dire : « Mais je suis bien en galouth ! D.ieu merci, j’habite un pays bienveillant où je peux étudier la Torah et accomplir les mitsvot dans la tranquillité. Pourquoi devrais-je tempêter et crier que je veux sortir de la galouth ? »

[...] Et quand on lui dit qu’il est temps d’oublier la galouth, de faire ses bagages et de se préparer à monter sur « les nuages du ciel » et à s’envoler vers la Terre d’Israël, il soupire en entendant de telles « nouvelles »... Pourquoi devrait-il s’imposer de quitter son lieu de vie alors qu’il y est heureux, qu’il y jouit d’un statut de citoyen et que non seulement on le laisse vivre comme un Juif, mais on lui procure même aide et assistance à cela !

Extrait de la Si’ha du second soir de Pessa’h 5748 (Torat Mena’hem 5748, Vol. 3, p. 100)

Cette responsabilité incombe à chaque Juif

Les choses sont simples :

Chaque Juif, homme, femme et même enfant, a la responsabilité d’ajouter dans sa avoda pour faire venir Machia’h Tsidkénou concrètement !

Dès lors, il est exclu qu’au lieu d’agir soi-même on compte sur les autres ou qu’on leur remette la responsabilité : cette avoda incombe à chacun et à chacune.

[...] Quant à la teneur de cette avoda, c’est tout aussi simple : en ajoutant dans la Torah et les mitsvot, à savoir dans l’étude de la partie révélée et de la partie profonde de la Torah, et dans l’accomplissement des mitsvot avec hidour [de la meilleure façon possible].

Extrait de la Si’ha de Chabbat Parachat Chemini 5751 (Sefer HaSi’hot 5751, Vol. 2, p. 489)