Les maamarim (discours ‘hassidiques) des ouvrages « Torah Or » et « Likoutei Torah » de l’Admour Hazakène étaient communément appelés par le Rabbi « Di ‘hassidishé Parcha – la Paracha ‘hassidique ». Tout comme il y a une paracha qui est lue dans la Torah chaque Chabbat à la synagogue, les ‘Hassidim ont une « paracha ‘hassidique » : les maamarim développant la paracha dans le Torah Or ou le Likoutei Torah. L’étude de la paracha ‘hassidique apporte une vitalité particulière à tous les aspects du Chabbat et de la paracha de la semaine.
Les hommes d’affaires doivent étudier les enseignements ‘hassidiques
La ‘Hassidouth explique le verset « Quand je te trouverai dehors, je t’embrasserai »1 comme se référant aux hommes d’affaires dont la plus grande partie de la journée est consacrée à gagner leur vie. Ce qu’il ressort de ce texte est que les hommes d’affaires doivent étudier la Torat Ha’hassidouth, l’enseignement ‘hassidique, avec une régularité sans faille.
[...] Le fait que les maamarim du Torah Or et du Likoutei Torah soient disposés selon les parachas hebdomadaires indique qu’ils sont liés à la paracha de chaque semaine. Or celle-ci est elle-même intrinsèquement liée aux événements de la semaine, comme l’enseigne le Chnei Lou’hot Haberith selon lequel la partie de la Torah qui est traditionnellement lue à un moment particulier est liée à ce moment. Il convient donc d’étudier les maamarim du Torah Or et du Likoutei Torah relatifs à la paracha de la semaine.
Chacun prendra la résolution, bli néder – sans en faire le vœu, d’étudier entièrement ces deux ouvrages (à l’exception des maamarim sur Chir Hachirim) avant la semaine de la Parachat Béréchit de l’année prochaine, lorsque nous commencerons à lire la Torah à nouveau. Chaque semaine, les maamarim de la paracha correspondante seront étudiés, et au cours de l’année, les maamarim du début de l’année jusqu’à maintenant devront également être complétés.
Et dans la mesure où le Zohar enseigne que « D.ieu a regardé dans la Torah et a créé le monde » et que « l’homme regarde dans la Torah et perpétue le monde », cette étude vaudra assurément à ceux qui la mènent de gagner largement leur vie, de sorte qu’ils pourront étudier dans la sérénité et la largesse d’esprit.
Il est entendu que ces derniers mots ne concernent pas uniquement ceux qui sont présents aujourd’hui : tout Juif, où qu’il soit dans le monde, qui étudiera le Torah Or ou le Likoutei Torah chaque semaine est également inclus.
La Torah promet : « Si vous irez dans Mes lois » (le mot ‘houkot pour « mes lois » signifiant « gravées », « taillées dans la pierre ») – ce que les Sages commentent comme signifiant « Si vous déploierez des efforts dans l’étude de la Torah » –, « alors Je donnerai vos pluies en leur temps, etc », c’est-à-dire que les besoins matériels de chacun seront satisfaits de manière agréable et en temps voulu. Plus important encore, une bénédiction résidera dans ce qui sera prodigué afin que ce soit utilisé à des fins saines et heureuses.
Si’ha de Chabbat Parachat Vayéchev 5715 (Likoutei Si’hot, Vol. 20, p. 598)
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